
Photo d'archive
Ivan Hoareau avait décidé de convoquer les adhérents de la CGTR Sud samedi matin à Terre-Sainte. A l'ordre du jour, préparer la manifestation contre les retraites mais également aussi aborder "les calomnies", selon les mots d'ivan Hoareau, proférées par le secrétaire général de l'Union régionale sud (URS), Pascal Hoareau et son son adjointe Clara Derfla.
Pour rappel, les deux dirigeants sudistes ont démissionné le 23 août dernier de la commission exécutive confédérale (CEC), la direction du syndicat, en pointant notamment le manque de transparence sur les finances (lire ici ).
Irruption des "indésirables"
Mais la réunion du jour, qui s'annonçait pimentée, a tourné court lorsque des syndicalistes de la CGTR Citroën ont souhaité assister à la Réunion. Qualifiés d'"indésirables" par Ivan Hoareau, qui les a priés d'aller dehors, le ton est alors vite monté et le secrétaire général de la CGTR est rentré dans une colère noire. Quelques noms d'oiseaux ont fusé. A ce moment là, seuls les ordres du jour avaient été annoncés.
"Ivan Hoareau a contesté la présence des syndiqués de Citroën qui sont pourtant du Sud. Pour nous, ils font toujours partie de la CGTR et ce point de vue était partagé par la majorité des syndiqués présents dans la salle", explique Pascal Hoareau. "Pour Ivan Hoareau, ils ne font plus partie de la CGTR. Mais pour les exclure, il faut passer par un Congrès. Ce n'est pas un homme seul qui décide, on a des statuts", renchérit, médusée, Clara Derfla. Pour rappel, un conflit interne avait explosé le mois dernier suite à la révocation d'un délégué syndical CGTR Citroën, Eric Dorval (lire ici ).
La séance levée alors qu'aucun point n'avait été abordé
Après plusieurs minutes de confusion, le calme est finalement revenu. Mais Ivan Hoareau, toujours énervé, a décidé de lever la séance, sans qu'aucun sujet à l'ordre du jour n'ait pu être abordé. La réunion aura duré en tout et pour tout une vingtaine de minutes. La section Sud a donc décidé de continuer la réunion, en compagnie des syndicalistes de la CGTR Citroën mais sans le secrétaire général, pour évoquer les retraites.
Le refus de dialogue d'Ivan Hoareau est regretté par Pascal Hoareau. "Je rappelle que notre acte principal a été de démissionner du CEC. Mais nous faisons toujours partie de la CGTR. Aujourd'hui, la seule alternative qu'on (Ivan Horeau, ndlr), nous propose, c'est d'aller au tribunal".
Le conflit interne à la CGTR ne semble en tous cas pas prêt de s'apaiser. Pas idéal à quelques jours d'une mobilisation importante contre les retraites...
Pour rappel, les deux dirigeants sudistes ont démissionné le 23 août dernier de la commission exécutive confédérale (CEC), la direction du syndicat, en pointant notamment le manque de transparence sur les finances (lire ici ).
Irruption des "indésirables"
Mais la réunion du jour, qui s'annonçait pimentée, a tourné court lorsque des syndicalistes de la CGTR Citroën ont souhaité assister à la Réunion. Qualifiés d'"indésirables" par Ivan Hoareau, qui les a priés d'aller dehors, le ton est alors vite monté et le secrétaire général de la CGTR est rentré dans une colère noire. Quelques noms d'oiseaux ont fusé. A ce moment là, seuls les ordres du jour avaient été annoncés.
"Ivan Hoareau a contesté la présence des syndiqués de Citroën qui sont pourtant du Sud. Pour nous, ils font toujours partie de la CGTR et ce point de vue était partagé par la majorité des syndiqués présents dans la salle", explique Pascal Hoareau. "Pour Ivan Hoareau, ils ne font plus partie de la CGTR. Mais pour les exclure, il faut passer par un Congrès. Ce n'est pas un homme seul qui décide, on a des statuts", renchérit, médusée, Clara Derfla. Pour rappel, un conflit interne avait explosé le mois dernier suite à la révocation d'un délégué syndical CGTR Citroën, Eric Dorval (lire ici ).
La séance levée alors qu'aucun point n'avait été abordé
Après plusieurs minutes de confusion, le calme est finalement revenu. Mais Ivan Hoareau, toujours énervé, a décidé de lever la séance, sans qu'aucun sujet à l'ordre du jour n'ait pu être abordé. La réunion aura duré en tout et pour tout une vingtaine de minutes. La section Sud a donc décidé de continuer la réunion, en compagnie des syndicalistes de la CGTR Citroën mais sans le secrétaire général, pour évoquer les retraites.
Le refus de dialogue d'Ivan Hoareau est regretté par Pascal Hoareau. "Je rappelle que notre acte principal a été de démissionner du CEC. Mais nous faisons toujours partie de la CGTR. Aujourd'hui, la seule alternative qu'on (Ivan Horeau, ndlr), nous propose, c'est d'aller au tribunal".
Le conflit interne à la CGTR ne semble en tous cas pas prêt de s'apaiser. Pas idéal à quelques jours d'une mobilisation importante contre les retraites...