"Je regrette", "je demande pardon", "je suis désolé" a déclaré Philippe Bernard Beldan à ses anciens adeptes en fin de procès ce mardi devant la cour d’Assises. Gênés, ils n’ont pu le regarder dans les yeux. "Je vous demande une seconde chance, poursuit-il, je suis aussi quelqu’un de bien".
Les paroles du "sorcier malgache" n’ont manifestement pas convaincu les jurés. Philippe Bernard Beldan, 43 ans, a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle pour viol et violences habituelles. Un homme a particulièrement souffert de coups et d’un traitement inhumain de la part de l’accusé qui l’interdisait de nourriture et le faisait dormir dehors. Des enfants étaient également battus. Et les deux femmes des parties civiles – dont une mineure à l’époque - décrivent des viols à répétition pendant de nombreuses années. Selon le "gourou", les relations étaient consentis et les violences infligées alors qu’il était dans un "état second".
L’avocat général avait requis 15 ans à l’encontre du "gourou", en rappelant les faits pour lesquels il a été condamné en correctionnelle, mais n’avait pas demandé de peine pour Claudie Domitin, la concubine. En effet, les éléments ne suffisaient pas pour l’incriminer de violences habituelles. Une gifle au "souffre-douleur" de la communauté alors qu’il "regardait bizarrement ses filles", était insuffisante. Si moralement, tous semblent d’accord que Claudie Domitin – qui laisser faire les choses - est condamnable, légalement, ce n’est pas le cas. La femme a été acquittée.
Les paroles du "sorcier malgache" n’ont manifestement pas convaincu les jurés. Philippe Bernard Beldan, 43 ans, a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle pour viol et violences habituelles. Un homme a particulièrement souffert de coups et d’un traitement inhumain de la part de l’accusé qui l’interdisait de nourriture et le faisait dormir dehors. Des enfants étaient également battus. Et les deux femmes des parties civiles – dont une mineure à l’époque - décrivent des viols à répétition pendant de nombreuses années. Selon le "gourou", les relations étaient consentis et les violences infligées alors qu’il était dans un "état second".
L’avocat général avait requis 15 ans à l’encontre du "gourou", en rappelant les faits pour lesquels il a été condamné en correctionnelle, mais n’avait pas demandé de peine pour Claudie Domitin, la concubine. En effet, les éléments ne suffisaient pas pour l’incriminer de violences habituelles. Une gifle au "souffre-douleur" de la communauté alors qu’il "regardait bizarrement ses filles", était insuffisante. Si moralement, tous semblent d’accord que Claudie Domitin – qui laisser faire les choses - est condamnable, légalement, ce n’est pas le cas. La femme a été acquittée.