Les maisons de retraite, devenues Ehpad, sont en grève ce mardi 30 janvier à l’appel de toutes les organisations syndicales nationales (CFDT, CGT, FO, SUD…), mais aussi de l’association des directeurs d’établissement et de services à domicile.
A La Réunion, le mouvement est également suivi. C’est le cas devant le CHU de Bellepierre où la CFDT Santé Sociaux était représentée ce mardi certains membres de la CFDT.
Luc Hendrickx, délégué central de la Fondation Père Favron, expose le grand besoin en main-d’oeuvre des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.
A titre d’information, la fondation pour laquelle il travaille, gère 5 Ehpad et bientôt un sixième au Port et un 7ème au Tampon. "On a un gros souci de moyens", alerte-t-il.
Il faut savoir que les Ephad ont trois entrées pour être financés : le Conseil départemental (sur la partie hébergement), l’ARS (sur la partie soins) et le reste à charge provient du patient et de sa famille chaque mois.
"Il n’y a pas besoin de plus d’administratifs"
Le budget soins (abondé par l’ARS) n’a pas été augmenté depuis 5, 6 ans, relate Luc Hendrickx. Sur le Conseil départemental, on a vraiment des difficultés - même nos directeurs - à avoir une visibilité sur l’avenir, c’est pourquoi nous allons cet après-midi déposer une motion au Conseil départemental.
Les annonces budgétaires pour l’exercice 2018 n’arrive pas à rassurer les professionnels qui veillent sur nos gramounes. "La ministre de la Santé a promis 100 millions pour la Sécurité sociale pour 2018 et 50 millions d’euros pour tous les départements. Mais si on divise cette somme sur tous les départements, il ne va peut être pas rester grand chose pour La Réunion", n’a-t-il pas fini de s’inquiéter.
"Il y a un plan qui avait été voté il y a trois ans, il fallait un soignant pour un résident et actuellement il y a des soignants qui ont encore 10 à 12 toilettes par jour. On demande donc qu’il y ait du personnel en plus, il n’y a pas besoin de plus d’administratifs. Dès fois, on est sur la limite de la maltraitance, on rame, les conditions de travail sont très très difficiles. Les salariés sont exposés aux risques psycho-sociaux très importants dans les Ehpad. Il faut vraiment qu’il y ait une amélioration et ça passe vraiment par l’augmentation du personnel", conclut le délégué de la Fondation Père Favron.
La population réunionnaise vieillit. Il y aura 30% de personnes dépendantes de plus en 2040.
A La Réunion, le mouvement est également suivi. C’est le cas devant le CHU de Bellepierre où la CFDT Santé Sociaux était représentée ce mardi certains membres de la CFDT.
Luc Hendrickx, délégué central de la Fondation Père Favron, expose le grand besoin en main-d’oeuvre des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.
A titre d’information, la fondation pour laquelle il travaille, gère 5 Ehpad et bientôt un sixième au Port et un 7ème au Tampon. "On a un gros souci de moyens", alerte-t-il.
Il faut savoir que les Ephad ont trois entrées pour être financés : le Conseil départemental (sur la partie hébergement), l’ARS (sur la partie soins) et le reste à charge provient du patient et de sa famille chaque mois.
"Il n’y a pas besoin de plus d’administratifs"
Le budget soins (abondé par l’ARS) n’a pas été augmenté depuis 5, 6 ans, relate Luc Hendrickx. Sur le Conseil départemental, on a vraiment des difficultés - même nos directeurs - à avoir une visibilité sur l’avenir, c’est pourquoi nous allons cet après-midi déposer une motion au Conseil départemental.
Les annonces budgétaires pour l’exercice 2018 n’arrive pas à rassurer les professionnels qui veillent sur nos gramounes. "La ministre de la Santé a promis 100 millions pour la Sécurité sociale pour 2018 et 50 millions d’euros pour tous les départements. Mais si on divise cette somme sur tous les départements, il ne va peut être pas rester grand chose pour La Réunion", n’a-t-il pas fini de s’inquiéter.
"Il y a un plan qui avait été voté il y a trois ans, il fallait un soignant pour un résident et actuellement il y a des soignants qui ont encore 10 à 12 toilettes par jour. On demande donc qu’il y ait du personnel en plus, il n’y a pas besoin de plus d’administratifs. Dès fois, on est sur la limite de la maltraitance, on rame, les conditions de travail sont très très difficiles. Les salariés sont exposés aux risques psycho-sociaux très importants dans les Ehpad. Il faut vraiment qu’il y ait une amélioration et ça passe vraiment par l’augmentation du personnel", conclut le délégué de la Fondation Père Favron.
La population réunionnaise vieillit. Il y aura 30% de personnes dépendantes de plus en 2040.