Pour le lancement des conseils des habitants, la salle du conseil de la mairie de Saint-Paul avait été spécialement aménagée, ce 8 novembre au matin. Le maire Emmanuel Séraphin et Martine Gaze, 6ème adjointe, se retrouvent face à un hémicycle. Les chaises sont disposées en demi-cercle autour des deux élus. Une disposition qui n’a rien d’anodin, comme le fait remarquer le premier édile de la commune de 103.000 habitants.
Le 10 novembre sera lancé l'appel à candidature pour les sept conseils des habitants. Disposant d'un budget au total de sept millions d'euros, le maire considère ces nouvelles instances citoyennes et le premier budget partagé de Saint-Paul comme “un grand moment de cette mandature" et "un temps fort de la démocratie”.
“Notre travail de proximité consiste à savoir comment intégrer les habitants et les citoyens dans le fonctionnement de la municipalité. Lors de la crise des gilets jaunes en 2018, un message fort sur la gestion des fonds publics a été envoyé”, avance le maire saint-paulois.
Ainsi, la création du premier budget partagé et participatif répond aux attentes de la population, selon Emmanuel Séraphin. Concrètement, le territoire de la commune de Saint-Paul a été divisé en sept bassins de vie (Saint-Paul Centre, la Plaine Bois-de-Nèfles, Saint-Gilles-les-Bains, la Saline, Mafate, Plateau Caillou, le Guillaume), correspondant chacun à un conseil des habitants.
1 million d’euros par bassin de vie
Du 10 novembre au 15 décembre, les Saint-Paulois désireux de devenir membre de cette instance citoyenne devront se faire connaître. Dans chaque bassin de vie, 30 citoyens seront tirés au hasard, en respectant le critère de parité.
Les conseils des habitants seront constitués en février 2022. Ils se réuniront au minimum trois fois par an pendant la durée du mandat (2022 à 2026). Avec un budget d'un million d’euros par conseil et jusqu’à la fin de mandature, ils travailleront sur n’importe quel sujet qui touche à la vie de quartier. “Qui mieux que les personnes habitant dans ses quartiers pour savoir ce qu’ils manquent chez eux”, résume le maire. Ainsi, chaque projet d’intérêt général et ne présentant pas un intérêt particulier (piste cyclable, aire de jeux, jardin partagé ….) pourrait fleurir dans les différents quartiers de Saint-Paul.
Les sept instances citoyennes seront accompagnées par deux élus dont l’adjoint de secteur et les projets devront être soumis à une étude de faisabilité, avant d’être mis en œuvre.
Le cas de Mafate
Quatre îlets (Marla, Îlet des Orangers, Îlet des Lataniers et Roche-Plate) se trouvent sur le territoire de Saint-Paul. Les Mafatais se plaignent souvent d’être “les oubliés”, alors que les problèmes (électricité, approvisionnement en eau …) sont récurrents. Ainsi les 182 habitants seront tous membres du conseil des habitants de leur bassin de vie. L’occasion de faire porter leur voix et de disposer d’un budget d'un million d’euros pour améliorer leur quotidien. “À Mafate, chacun sera écouté et chacun y participera", résume le maire en évoquant les Mafatais.
Pour le maire, les conseils des habitants sont aussi pour la municipalité l’occasion de faire preuve de “pédagogie“. "Les citoyens pourront suivre la mise en œuvre du projet et se rendre compte du travail réalisé", conclut l'élu. Un souffle nouveau pour la démocratie.
Le 10 novembre sera lancé l'appel à candidature pour les sept conseils des habitants. Disposant d'un budget au total de sept millions d'euros, le maire considère ces nouvelles instances citoyennes et le premier budget partagé de Saint-Paul comme “un grand moment de cette mandature" et "un temps fort de la démocratie”.
“Notre travail de proximité consiste à savoir comment intégrer les habitants et les citoyens dans le fonctionnement de la municipalité. Lors de la crise des gilets jaunes en 2018, un message fort sur la gestion des fonds publics a été envoyé”, avance le maire saint-paulois.
Ainsi, la création du premier budget partagé et participatif répond aux attentes de la population, selon Emmanuel Séraphin. Concrètement, le territoire de la commune de Saint-Paul a été divisé en sept bassins de vie (Saint-Paul Centre, la Plaine Bois-de-Nèfles, Saint-Gilles-les-Bains, la Saline, Mafate, Plateau Caillou, le Guillaume), correspondant chacun à un conseil des habitants.
1 million d’euros par bassin de vie
Du 10 novembre au 15 décembre, les Saint-Paulois désireux de devenir membre de cette instance citoyenne devront se faire connaître. Dans chaque bassin de vie, 30 citoyens seront tirés au hasard, en respectant le critère de parité.
Les conseils des habitants seront constitués en février 2022. Ils se réuniront au minimum trois fois par an pendant la durée du mandat (2022 à 2026). Avec un budget d'un million d’euros par conseil et jusqu’à la fin de mandature, ils travailleront sur n’importe quel sujet qui touche à la vie de quartier. “Qui mieux que les personnes habitant dans ses quartiers pour savoir ce qu’ils manquent chez eux”, résume le maire. Ainsi, chaque projet d’intérêt général et ne présentant pas un intérêt particulier (piste cyclable, aire de jeux, jardin partagé ….) pourrait fleurir dans les différents quartiers de Saint-Paul.
Les sept instances citoyennes seront accompagnées par deux élus dont l’adjoint de secteur et les projets devront être soumis à une étude de faisabilité, avant d’être mis en œuvre.
Le cas de Mafate
Quatre îlets (Marla, Îlet des Orangers, Îlet des Lataniers et Roche-Plate) se trouvent sur le territoire de Saint-Paul. Les Mafatais se plaignent souvent d’être “les oubliés”, alors que les problèmes (électricité, approvisionnement en eau …) sont récurrents. Ainsi les 182 habitants seront tous membres du conseil des habitants de leur bassin de vie. L’occasion de faire porter leur voix et de disposer d’un budget d'un million d’euros pour améliorer leur quotidien. “À Mafate, chacun sera écouté et chacun y participera", résume le maire en évoquant les Mafatais.
Pour le maire, les conseils des habitants sont aussi pour la municipalité l’occasion de faire preuve de “pédagogie“. "Les citoyens pourront suivre la mise en œuvre du projet et se rendre compte du travail réalisé", conclut l'élu. Un souffle nouveau pour la démocratie.