
Le PCR toujours aussi inquiet concernant la filière canne. Alors que débute la campagne sucrière 2016, ses trois co-secrétaires en ont profité pour dénoncer plus globalement l’absence de débat au sujet de l’Egalité Réelle dans les Outre-mer.
Qu'en sera-t-il de la survie de la filière canne après 2017 ? Celle-ci repose sur l’obtention d’une subvention complémentaire pour les acteurs de la filière, une subvention de l'Etat qui s’élève à 38 millions d’euros. Mais "le versement dépend de Bruxelles, la décision n'étant pour l'heure toujours pas acquise", rappelle le PCR.
"Les planteurs sont les victimes de la politique ultralibérale de l’Union Européenne, on veut les endormir sur leur avenir’''. Une sortie de l’Union européenne "menace assurément les fonds structurels et risque de faire baisser le marché potentiel du sucre produit à La Réunion, soulignent Maurice Gironcel, Ary Yee-Tchong-Chee-Kan et Yvan Dejean. Une mise en garde en guise d'introduction pour un sujet tout aussi d'actualité, celui de l'égalité réelle.
Le PCR souhaite alerter les Réunionnais sur le "Big Bang" qui se prépare pour les 25 ans à venir. Selon les dirigeants du parti, "les Réunionnais sont tenus dans l’ignorance des tenants et aboutissants de la futur loi", et en viennent à déplorer le manque de débat sur une loi pourtant "fondamentale".
Cette loi va "transformer la vie des Réunionnais et c’est silence radio" fustige le PCR, qui déplore "une confiscation du débat par une poignée de personnes au détriment du droit à l’information réelle des citoyens et de leur liberté d’expression", soulignent-ils.
"C’est le résultat de 70 ans d’intégration"
Sur le projet de loi, le PCR a décidé de transmettre ses remarques au Conseil économique (CESE) et au Conseil d’Etat.
"Il faut sortir des 70 ans de catastrophe, c’est le résultat de 70 ans d’intégration, il faut passer à autre chose, tout en répondant à l’urgence sociale et revaloriser les salaires et minimas sociaux par rapport au coût de la vie. La Cour des Comptes a constaté un différentiel de 6 %, il faut en tenir compte". explique le PCR.
Concernant la double intégration, le parti communiste continue de militer pour l'intégration régionale. "il faut préparer les Réunionnais à entrer dans le monde qui vient, en conservant les acquis sociaux" (...) "la Réunion doit prendre sa place, être dotée d’une assemblée décisionnaire et responsable". affirment-ils.
A la question de l’application des APE (accords de partenariats économiques), le PCR demande un moratoire, "cela nous permettra de dégager du temps pour discuter avec nos partenaires", propose le PCR.
La surrémunération, autre sujet récurrent dans les DOM, s’avère être "source de problème entre les Réunionnais" pour le PCR qui évoque une situation "anticonstitutionnelle", et demande une consultation sur ce dossier."L’égalité c’est entre les Réunionnais mais aussi entre les espaces partagés."
Qu'en sera-t-il de la survie de la filière canne après 2017 ? Celle-ci repose sur l’obtention d’une subvention complémentaire pour les acteurs de la filière, une subvention de l'Etat qui s’élève à 38 millions d’euros. Mais "le versement dépend de Bruxelles, la décision n'étant pour l'heure toujours pas acquise", rappelle le PCR.
"Les planteurs sont les victimes de la politique ultralibérale de l’Union Européenne, on veut les endormir sur leur avenir’''. Une sortie de l’Union européenne "menace assurément les fonds structurels et risque de faire baisser le marché potentiel du sucre produit à La Réunion, soulignent Maurice Gironcel, Ary Yee-Tchong-Chee-Kan et Yvan Dejean. Une mise en garde en guise d'introduction pour un sujet tout aussi d'actualité, celui de l'égalité réelle.
Le PCR souhaite alerter les Réunionnais sur le "Big Bang" qui se prépare pour les 25 ans à venir. Selon les dirigeants du parti, "les Réunionnais sont tenus dans l’ignorance des tenants et aboutissants de la futur loi", et en viennent à déplorer le manque de débat sur une loi pourtant "fondamentale".
Cette loi va "transformer la vie des Réunionnais et c’est silence radio" fustige le PCR, qui déplore "une confiscation du débat par une poignée de personnes au détriment du droit à l’information réelle des citoyens et de leur liberté d’expression", soulignent-ils.
"C’est le résultat de 70 ans d’intégration"
Sur le projet de loi, le PCR a décidé de transmettre ses remarques au Conseil économique (CESE) et au Conseil d’Etat.
"Il faut sortir des 70 ans de catastrophe, c’est le résultat de 70 ans d’intégration, il faut passer à autre chose, tout en répondant à l’urgence sociale et revaloriser les salaires et minimas sociaux par rapport au coût de la vie. La Cour des Comptes a constaté un différentiel de 6 %, il faut en tenir compte". explique le PCR.
Concernant la double intégration, le parti communiste continue de militer pour l'intégration régionale. "il faut préparer les Réunionnais à entrer dans le monde qui vient, en conservant les acquis sociaux" (...) "la Réunion doit prendre sa place, être dotée d’une assemblée décisionnaire et responsable". affirment-ils.
A la question de l’application des APE (accords de partenariats économiques), le PCR demande un moratoire, "cela nous permettra de dégager du temps pour discuter avec nos partenaires", propose le PCR.
La surrémunération, autre sujet récurrent dans les DOM, s’avère être "source de problème entre les Réunionnais" pour le PCR qui évoque une situation "anticonstitutionnelle", et demande une consultation sur ce dossier."L’égalité c’est entre les Réunionnais mais aussi entre les espaces partagés."