Le 10 avril 2018,[ un rapport de 700 pages était remis en grande pompe à Annick Girardin, ministre des Outre-mer]urlblank:https://www.zinfos974.com/Enfants-de-la-Creuse-Ce-rapport-est-une-nouvelle-etape-vers-la-reconnaissance-de-votre-propre-histoire_a126352.html , sur la situation des 2000 enfants réunionnais enlevés à leurs familles et exilés pour la plus grande partie dans le département de la Creuse, entre 1962 et 1984.
Et depuis, plus rien.
Cette « inaction » [avait déjà été dénoncée l’année dernière par la Fédération des Enfants Déracinés des DROM (FEDD)]urlblank:https://www.zinfos974.com/Enfants-de-la-Creuse-Rien-ne-bouge-c-est-un-manque-de-respect_a140500.html , qui avait sollicité le président de la République sur la mise en place des promesses d’Annick Girardin : la création d’un lieu de mémoire qui n’a toujours pas vu le jour, tout comme l’intégration aux programmes scolaires de l’histoire des Enfants de la creuse.
Un an après, l’avocate de la FEDD, Me Rabesandratana, a décidé de saisir le Défenseur des Droits Jacques Toubon.
Un courrier lui a été adressé le 25 mai dernier, lui demandant des excuses publiques de l’Etat, l’intégration de l’histoire des Réunionnais de la Creuse dans les programmes scolaires, la création d’un lieu de mémoire à Paris, et d’un centre de ressources et d’interprétation mémorielle, et la mise en place d’une journée commémorative.
La FEDD demande également à ce qu’une nouvelle commission puisse poursuivre le travail de la précédente, qui avait travaillé pendant deux ans sur le sujet pour rendre le rapport « Vitale » en 2018, afin d’étendre ces travaux au terrain de la justice et de la réparation.
Jacques Toubon doit encore faire savoir s’il s’estime compétent en tant que Défenseur des Droits pour instruire l’affaire des Réunionnais de la Creuse sur le principe du contradictoire.