Malgré le développement des cartes bancaires, chèques ou virements, les Réunionnais continuent d'utiliser l'argent liquide pour leur règlement, révèle dans une étude l’Institut d’émission des départements d’outre-mer (IEDOM).
Contrairement à la tendance observée dans les autres pays européens, La Réunion est, avec Mayotte, le territoire qui enregistre les progressions les plus importantes. "L'année dernière, l’émission nette se chiffre à 4,8 millions de billets pour 256 millions d’euros en 2014. En rythme annuel, la croissance de cette émission nette cumulée est soutenue à La Réunion mais ralentit (+7,7 % en 2014 contre +15 % en moyenne annuelle depuis 2004)".
Autre record par rapport à la métropole, à La Réunion l’émission nette cumulée par habitant s’élève à plus de 4.200 euros fin décembre 2014, donc bien au-delà de la moyenne métropolitaine de 1.635 euros par habitant. Une moyenne supérieure à tous les autres DOM : autour de 2.500 euros par habitant à la Martinique et à la Guadeloupe, 3.900 euros à Mayotte. En revanche notre département se classe derrière la Guyane : 12.500 euros par habitant.
Le cash, premier moyen de paiement
D'après l'Institut, le billet de 50 euros est la coupure la plus prisée par les Réunionnais. Il concerne 54 % des coupures et 48 % de la circulation en valeur, tandis que dans le reste de l'Europe le billet ne représente que le tiers de la valeur totale des billets en circulation. "Cette spécificité s’explique vraisemblablement par le fait que cette coupure alimente davantage les DAB (distributeurs) réunionnais et par son utilisation à la fois comme monnaie de transaction et de thésaurisation".
Pour l'IEDOM le "cash" est apprécié pour sa facilité, son accessibilité et sa gratuité. Le retard en matière d'internet, d'équipement informatique, le taux de chômage et l'illettrisme "influencent naturellement l’accès et l’utilisation des différents moyens de paiement". De plus, la situation géographique de l'île "où les résidents des pays voisins sont désireux de détenir des coupures en euros" entraîne une " fuite" de billets à l’extérieur du département, impossible à quantifier notamment à Madagascar et aux Comores.
Contrairement à la tendance observée dans les autres pays européens, La Réunion est, avec Mayotte, le territoire qui enregistre les progressions les plus importantes. "L'année dernière, l’émission nette se chiffre à 4,8 millions de billets pour 256 millions d’euros en 2014. En rythme annuel, la croissance de cette émission nette cumulée est soutenue à La Réunion mais ralentit (+7,7 % en 2014 contre +15 % en moyenne annuelle depuis 2004)".
Autre record par rapport à la métropole, à La Réunion l’émission nette cumulée par habitant s’élève à plus de 4.200 euros fin décembre 2014, donc bien au-delà de la moyenne métropolitaine de 1.635 euros par habitant. Une moyenne supérieure à tous les autres DOM : autour de 2.500 euros par habitant à la Martinique et à la Guadeloupe, 3.900 euros à Mayotte. En revanche notre département se classe derrière la Guyane : 12.500 euros par habitant.
Le cash, premier moyen de paiement
D'après l'Institut, le billet de 50 euros est la coupure la plus prisée par les Réunionnais. Il concerne 54 % des coupures et 48 % de la circulation en valeur, tandis que dans le reste de l'Europe le billet ne représente que le tiers de la valeur totale des billets en circulation. "Cette spécificité s’explique vraisemblablement par le fait que cette coupure alimente davantage les DAB (distributeurs) réunionnais et par son utilisation à la fois comme monnaie de transaction et de thésaurisation".
Pour l'IEDOM le "cash" est apprécié pour sa facilité, son accessibilité et sa gratuité. Le retard en matière d'internet, d'équipement informatique, le taux de chômage et l'illettrisme "influencent naturellement l’accès et l’utilisation des différents moyens de paiement".

IEDOM, Banque de France, BCE