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Les Portois ne mâchent pas leurs mots sur les casseurs

Après deux jours de fuerie dans les rues du Port, la population fait part de son exaspération. Malgré tout, une certaine forme d’habitude s’installe. La vision des poubelles brûlées et des bris de verre sur la chaussée n’étonne plus. La réputation du Port est entamée « depuis longtemps », témoigne une passante. « Je trouve que leur action […]

Ecrit par L.Grondin – le mercredi 20 février 2013 à 13H09

Après deux jours de fuerie dans les rues du Port, la population fait part de son exaspération. Malgré tout, une certaine forme d’habitude s’installe. La vision des poubelles brûlées et des bris de verre sur la chaussée n’étonne plus. La réputation du Port est entamée « depuis longtemps », témoigne une passante.

« Je trouve que leur action de casser est inutile. La plupart des jeunes présents sont là surout pour mettre du désordre. Ils ne cherchent pas d’emploi », poursuit-elle. Ce témoignage est identique à celui de Catherine (prénom d’emprunt), qui dit avoir plutôt vu des jeunes de moins de 18 ans. « Ceux que j’ai vu courir dans le chemin avaient entre 12 et 15 ans, pas plus », affirme-t-elle. « Là zot lé en train de casser, foutre le bordel comme d’habitude », poursuit-elle, dépitée par ce spectacle qui ne fait que se répéter d’une année à l’autre.

Thomas (emprunt), la vingtaine, condamne ces dégradations gratuites « qui vont coûter encore à ceux qui se lèvent tous les matins pour travailler. Les Portois même vont payer », dit-il, lui qui a « fait l’effort d’aller se former en métropole par la mobilité. Je suis en CDD, je peux être viré du jour au lendemain mais au moins je me suis bougé ».

Rosalie, une mamie née « en 38 », rigole-t-elle, ne « comprend plus cette jeunesse ». « Moin lé née au Port, moin la grandi au Port, mariée au Port et mes sept enfants sont nés au Port. La mort seulement mi conné pas », affirme-t-elle dans un large sourire.

Fabienne regrette le peu d’implication des parents. « Les parents n’ont rien dit, rien fait, Je ne pense pas qu’ils vont intervenir » pour raisonner leurs enfants et les autres casseurs.

L’avis de Thierry (emprunt) est tranché. « J’ai quitté le Port quand j’avais une dizaine d’années. Je suis revenu à l’âge de 48 ans. Aujourd’hui, je peux dire que c’est une ville qui est pourrie. La mentalité de cette jeunesse… », souffle-t-il, « c’est de la racaille ».

Un témoignage qui n’est pas partagé par Cédric qui dit « comprendre les manifestants » voire « même les casseurs, « le seul moyen pour que la mairie regarde notre sort ».

 

Les Portois ne mâchent pas leurs mots sur les casseurs

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