Le président du Parc national de la Réunion Daniel Gonthier sait désormais que la candidature des « Pitons, cirques et remparts » de l’île est assurée. C’est en tous cas l’information et la garantie que le maire de Bras-Panon a reçu en provenance du ministère de l’écologie. Résultat, il reste près de six mois pour peaufiner le dossier avant de franchir le cap du jury final de l’Unesco, au Brésil.
Il y a près d’un an, le 5 février 2009, la candidature de ce même dossier n’était pas retenue. La faute aux biens culturels et aux 22 oeuvres majeures de la production de Le Corbusier et l’agro-pastoralisme des parcs nationaux des Causses et des Cévennes. L’ordre de priorité de passage des différents dossiers avait laissé le cas réunionnais en attente, ce qui a par ailleurs permis de corriger plusieurs éléments d’un document qui avoisine les 1.100 pages.
Les recommandations de l’UICN suivies
Aujourd’hui, le dossier a été mieux travaillé et ficelé après de nouvelles étapes comme au mois d’octobre 2009 où une délégation réunionnaise s’était rendue à Paris dans le cadre du comité national des Biens français.
Et la confiance est de mise côté Parc national étant donné le retour de la France dans les rangs du jury final qui se tiendra en juin-juillet et le respect des conditions et recommandations imposées par les experts de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) à l’image de la réintégration de la Plaine des Sables et de l’intégration de plusieurs dizaines de milliers d’hectares dans les « Pitons, cirques et remparts« .
Le report de 2009 a visiblement fait du bien à un dossier qui nécessitait l’apport d’un certain nombre de modifications. Des modifications sur lesquelles la vingtaine de membres du jury final devraient trancher d’ici quelques mois, aux côté d’un second dossier national relatif à un bien culturel : La Cité épiscopale albigeoise composée d’un ensemble urbain de briques marqué par la prééminence d’un groupe épiscopal monumental du XIIIe siècle.