
Chaque jour apporte son lot de surprises. L'expression est particulièrement vraie dans l'affaire des frères Moussajee contre Sogecore pour la simple et bonne raison que les Moussajee l'affirment haut et fort à qui veut l'entendre : "Nous ne lâcherons pas. Nous dénonçons quotidiennement les agissements de la Sogecore. Cela depuis cinq ans".
Plusieurs articles précédents expliquent la guerre que livrent Yassine et Salim Moussajee, fondateurs de la société Propneus, à Sogecore (lire article précédent et article de mars 2011 ). En résumé, après une condamnation de la Sogecore issue d'un différent sur la cession de sociétés, les frères Moussajee s'évertuent à obtenir le montant du préjudice reconnu par les instances sollicitées.
"Encore aujourd'hui, nous n'avons pas touché un sou. Nos familles nous aident mais cette situation est intolérable. La Sogecore plaide la crise économique devant les magistrats qui ordonnent l'exécution des sentences, puis présente une attestation l'affirmant parfaitement solvable", dénonce Salim Moussajee qui finit par croire que la Sogecore joue la montre dans l'espoir de les faire "craquer moralement et financièrement".
"On appelle les citoyens à se mobiliser"
Afin de clarifier la situation, les frères Moussajee on demandé la saisie des comptes de la Sogecore. "J'assigne le PDG pour tentative d'escroquerie au jugement des tribunaux", informe l'un des frères Moussajee convaincu que, finalement, leur concurrence a toujours représenté une menace aux yeux des patrons de la Sogecore. Agés d'environ 30 ans, les frères Moussajee étaient devenus, en 2006, les plus gros importateurs de pneus sur l'île.
Aujourd'hui, ils rejoignent l'association Stop Injustice. Leur combat n'est donc plus qu'une affaire personnelle… "Notre affaire est loin d'être isolée, elle est même l'illustration parfaite d'un problème plus général à la Réunion, de collusion entre les lobbies et les banques. Nous avons décidé de nous battre avec d'autres, et pour d'autres", indique Salim Moussajee.
Première action, ce jeudi 24 novembre. "On appelle les citoyens à se mobiliser. Nous profitons de l'audience du juge d'exécution des peines au tribunal de grande instance de Saint-Denis, à 10h30, pour inviter les citoyens à venir témoigner le refus de laisser la Réunion entre les mains sales de personnages habiles à masquer leur pratiques louches", concluent les frères Moussajee. Parallèllement, ils ont, "avec les miettes" accusent-ils, pu recommencer leur travail et relancer doucement leur activité...
Plusieurs articles précédents expliquent la guerre que livrent Yassine et Salim Moussajee, fondateurs de la société Propneus, à Sogecore (lire article précédent et article de mars 2011 ). En résumé, après une condamnation de la Sogecore issue d'un différent sur la cession de sociétés, les frères Moussajee s'évertuent à obtenir le montant du préjudice reconnu par les instances sollicitées.
"Encore aujourd'hui, nous n'avons pas touché un sou. Nos familles nous aident mais cette situation est intolérable. La Sogecore plaide la crise économique devant les magistrats qui ordonnent l'exécution des sentences, puis présente une attestation l'affirmant parfaitement solvable", dénonce Salim Moussajee qui finit par croire que la Sogecore joue la montre dans l'espoir de les faire "craquer moralement et financièrement".
"On appelle les citoyens à se mobiliser"
Afin de clarifier la situation, les frères Moussajee on demandé la saisie des comptes de la Sogecore. "J'assigne le PDG pour tentative d'escroquerie au jugement des tribunaux", informe l'un des frères Moussajee convaincu que, finalement, leur concurrence a toujours représenté une menace aux yeux des patrons de la Sogecore. Agés d'environ 30 ans, les frères Moussajee étaient devenus, en 2006, les plus gros importateurs de pneus sur l'île.
Aujourd'hui, ils rejoignent l'association Stop Injustice. Leur combat n'est donc plus qu'une affaire personnelle… "Notre affaire est loin d'être isolée, elle est même l'illustration parfaite d'un problème plus général à la Réunion, de collusion entre les lobbies et les banques. Nous avons décidé de nous battre avec d'autres, et pour d'autres", indique Salim Moussajee.
Première action, ce jeudi 24 novembre. "On appelle les citoyens à se mobiliser. Nous profitons de l'audience du juge d'exécution des peines au tribunal de grande instance de Saint-Denis, à 10h30, pour inviter les citoyens à venir témoigner le refus de laisser la Réunion entre les mains sales de personnages habiles à masquer leur pratiques louches", concluent les frères Moussajee. Parallèllement, ils ont, "avec les miettes" accusent-ils, pu recommencer leur travail et relancer doucement leur activité...
