Toutes les nuances d’argumentations ont été déployées. Alors que Stéphane Fouassin et Jean-Paul Virapoullé annoncent un "chaos social" à venir, René Mondon est révolté, soutenant que "le Réunionnais est bosseur, il ne cherche qu’à travailler". À Saint-Pierre, "ce sont les mères et pères de familles" qui sont en danger.
Olivier Rivière penche pour la théorie du complot, le but pour Paris, "régler leurs comptes avec La Réunion en vue des résultats aux dernières élections". Pour le Tampon, "on stigmatise La Réunion en disant que nous sommes des assistés qui dépendent de Paris", avant d’annoncer un "chaos social", qui mènera à coup sûr à "l’insécurité".
Pour Christian Landry, adjoint à la mairie de Saint-Joseph "le problème qui arrive nous mettra vraiment dans la mouise…". Pour le Port, "le gouvernement fait des économies sur le dos des familles les plus fragiles".
Le sujet est unanime, la suppression des emplois aidés ne plait pas, surtout depuis que la ministre de l’Outre-Mer a annoncé le maintien du dispositif pour la Martinique et la Guadeloupe.
Olivier Rivière penche pour la théorie du complot, le but pour Paris, "régler leurs comptes avec La Réunion en vue des résultats aux dernières élections". Pour le Tampon, "on stigmatise La Réunion en disant que nous sommes des assistés qui dépendent de Paris", avant d’annoncer un "chaos social", qui mènera à coup sûr à "l’insécurité".
Pour Christian Landry, adjoint à la mairie de Saint-Joseph "le problème qui arrive nous mettra vraiment dans la mouise…". Pour le Port, "le gouvernement fait des économies sur le dos des familles les plus fragiles".
Le sujet est unanime, la suppression des emplois aidés ne plait pas, surtout depuis que la ministre de l’Outre-Mer a annoncé le maintien du dispositif pour la Martinique et la Guadeloupe.
Exit le clientélisme
Les gens ont pris l’habitude d’aller "sonner à la porte de la mairie pour un petit contrat". 200 à 300 personnes par semaine dans certaines municipalités. La compétence devrait à terme être léguée au pôle Emploi.
Exit donc le clientélisme, dont tous les élus se défendent bec et ongles, à commencer par Jean-Paul Virapoullé. "On a des familles qui pleurent dans votre bureau, mais ça, les magistrats de la Cour des comptes ils ne peuvent pas comprendre à Paris…" ironise le maire de Saint-André.
Le Maire, ce bouc émissaire
"On met le maire comme un bouc émissaire, la tête sur une pique et il y a une pratique qui consiste à couper la tête de l’élu. Il faut arrêter cette affaire-là" se défend Jean-Paul Viraoupoullé, aussitôt soutenu par un confrère de tablée. "Les maires sont des boucs émissaires ! On les traite de mauvais gestionnaires au lieu de les appeler pour les remercier. Je ne peux pas accepter cela !" confirme un autre élu.
Pour La Réunion, il est prévu de passer de 26.000 contrats aidés à 13.000 cette année. En 2018, une baisse de 20% est demandée, pour un arrêt complet en 2019.
"On nous annonce une suppression des contrats aidés en 2019. Aujourd’hui, avec le taux de participation des communes qui a été fixé à 50% à partir de janvier 2018, je ne vais pouvoir prendre que la moitié des contrats aidés que je proposais précédemment. On n’arrivera donc pas à consommer les 13.000 emplois aidés, car nous n’avons pas les 50%" conclut Stéphane Fouassin.
Le élus demandent donc à l’Etat des mesures de remplacement, sous peine "d’être obligés de répercuter sur les impôts" et a fortiori, une autre menace: celle pesant sur le porte-feuille du contribuable.
Les gens ont pris l’habitude d’aller "sonner à la porte de la mairie pour un petit contrat". 200 à 300 personnes par semaine dans certaines municipalités. La compétence devrait à terme être léguée au pôle Emploi.
Exit donc le clientélisme, dont tous les élus se défendent bec et ongles, à commencer par Jean-Paul Virapoullé. "On a des familles qui pleurent dans votre bureau, mais ça, les magistrats de la Cour des comptes ils ne peuvent pas comprendre à Paris…" ironise le maire de Saint-André.
Le Maire, ce bouc émissaire
"On met le maire comme un bouc émissaire, la tête sur une pique et il y a une pratique qui consiste à couper la tête de l’élu. Il faut arrêter cette affaire-là" se défend Jean-Paul Viraoupoullé, aussitôt soutenu par un confrère de tablée. "Les maires sont des boucs émissaires ! On les traite de mauvais gestionnaires au lieu de les appeler pour les remercier. Je ne peux pas accepter cela !" confirme un autre élu.
Pour La Réunion, il est prévu de passer de 26.000 contrats aidés à 13.000 cette année. En 2018, une baisse de 20% est demandée, pour un arrêt complet en 2019.
"On nous annonce une suppression des contrats aidés en 2019. Aujourd’hui, avec le taux de participation des communes qui a été fixé à 50% à partir de janvier 2018, je ne vais pouvoir prendre que la moitié des contrats aidés que je proposais précédemment. On n’arrivera donc pas à consommer les 13.000 emplois aidés, car nous n’avons pas les 50%" conclut Stéphane Fouassin.
Le élus demandent donc à l’Etat des mesures de remplacement, sous peine "d’être obligés de répercuter sur les impôts" et a fortiori, une autre menace: celle pesant sur le porte-feuille du contribuable.