« On est bien un parti politique », affirme Jean-Laurent Grosset, membre des Jeunes centristes 974, qui assure soutenir la candidature de Nicolas Sarkozy aux présidentielles tout en soulignant tout de même quelques différences de positionnement. « Nous gardons nos valeurs », précise Guillaume Elisabeth, délégué régional des jeunes centristes. « Un parti humaniste et social » qui ne prône pas le capitalisme.
Leurs propositions sotn axées sur la prise en charge de la jeunesse face à l’emploi. Ils reviennent ainsi sur la proposition qu’ils avaient fait en décembre 2011 pour la mise en place des assises de l’emploi et de l’insertion. Ils souhaitent par exemple « pour rendre employable les jeunes décrocheurs, sortis sans diplômes ou sans qualification, l’attribution d’un tuteur », mais aussi développer la culture d’entreprise par le biais d’une planification globale sur dix ans de l’offre et de la demande des métiers de la part de chaque branche afin de la porter vers des étudiants, des organismes de formation et le Pôle emploi. Pour les Jeunes centristes, l’apprentissage de l’anglais doit se faire dès la primaire. Ils préconisent d’investir dans « un réseau éducatif d’excellence » afin de favoriser « l’implantation de filières de grandes écoles dans l’île » pour « l’égalité des chances » sur le marché de l’emploi.
« Les terrains communaux ne doivent pas être vendu mais loués »
En plus de revendiquer le « renouvellement de la classe politique réunionnaise », les Jeunes centristes préconisent la formation des élus, notamment « des nouveaux élus pour lutter contre les dérives », assure Jean-Laurent Grosset. Et pour améliorer la gouvernance locale, le parti parle de rééquilibrages institutionnel et administratif du territoire entre les différentes régions de l’île.
Pour les Jeunes centristes, la lutte contre la vie chère ne peut passer que par « la réévaluation des salaires et minima sociaux avec compensation de la baisse des charges pour les entreprises ». Ils proposent d’ouvrir un débat sur l’impact de la surrémunération, « qui profite directement à une minorité tout en soutenant l’ensemble de l’économie. Il ne s’agit pas d’augmenter tous les salaires, ce qui aurait pour effet d’augmenter les prix et de créer l’inflation », indique Guillaume Elisabteh.
Le coût des loyers occupant une place importante du budget des ménages, « un loyer ne peut pas augmenter indéfiniment surtout quand les salaires eux-même n’augmentent pas », insiste Guillaume Elisabeth, d’où sa proposition de « réguler les loyers dans le parc privé« . Du côté du foncier, « les terrains communaux ne doivent pas être vendu mais loués », affirme Guillaume Elisabeth, pour « éviter les surenchères et les abus ».
Le parti parie sur le pôle d’excellence de l’île sur les énergies renouvelables et souhaite la création « d’une université des métiers de l’environnement et des énergies nouvelles ».