Les Gilets jaunes du rond point des Azalées font encore feu de tout bois. La crise du coronavirus n’a pas eu raison de leur détermination, intacte depuis fin 2018.
Ils sont réunis ce mercredi matin devant la gendarmerie du Tampon pour marquer leur soutien à leurs amis qui ont fait l’objet d’une audition libre à la gendarmerie et à l’issue de laquelle l’outrage à personne dépositaire de l’autorité publique a été retenue contre eux.
Symboliquement ce mercredi, ils manifestent plus largement contre ce qu’ils appellent les contradictions gouvernementales de laisser ouvrir les grands commerces et les pharmacies alors que leur vente direct de fruits et légumes et de tisanes avait été contrôlée le 30 avril dernier.
Une vente qui avait donc donné lieu à des échanges tendus avec les forces de l’ordre, débouchant donc à ces convocations à la gendarmerie pour deux d’entre eux. Dans une tribune libre, ils expriment leur incompréhension face à ce qu’ils nomment « le modèle colonial imposé par le gouvernement français ».