Les Français sont très majoritairement favorables au référendum pour les animaux. C’est ce qu’il ressort d’une étude Ifop (réalisée pour le site d’information pour chiens Caniprof par questionnaire auto-administré en ligne du 15 au 16 juillet 2020 auprès d’un échantillon de 1007 Français âgés de 18 ans et plus) dévoilée par [le Parisien]urlblank:https://www.leparisien.fr/societe/referendum-sur-le-droit-des-animaux-les-francais-y-sont-tres-largement-favorables-28-07-2020-8359671.php . Selon ce sondage, 73 % de la population soutient l’organisation d’un tel référendum.
Pour mémoire, ce projet de « référendum d’initiative partagée » (RIP) a été lancé début juillet par plusieurs grands chefs d’entreprises français, et encouragé par le journaliste de France 2 Hugo Clément. Il a déjà reçu le soutien de 23 associations (dont L214, la SPA, One Voice, et la Ligue de protection des oiseaux) mais aussi d’une cinquantaine de personnalités (notamment Nicolas Hulot, Juliette Binoche, Yann Arthus-Bertrand, Pascal Obispo ou Bruno Solo).
Le soutien de 4,7 millions de Français nécessaire
Les six mesures du projets ont été proposés aux sondés. 87 % sont favorables à l’obligation de garantir aux animaux la possibilité d’un accès quotidien au plein air. 75% sont pour l’interdiction de l’expérimentation animale si des alternatives existent. 73% veulent faire cesser l’élevage en cage, et 68% les élevages de fourrure. 67% sont favorables à l’interdiction de la chasse à courre et 57% à l’interdiction les cirques avec animaux sauvage.
Pour que l’Assemblée nationale le mette à l’ordre du jour, il faut désormais au projet le soutien de 185 parlementaires et 4,7 millions de signatures de Français. D’après l’étude de l’IFOP, 71 % des électeurs se déclarent d’ailleurs disposés à signer la pétition nécessaire à la validation de la procédure de RIP. Si un scrutin parvenait à être organisé, presque un Français sur deux affirme qu’il irait voter (49 %). Un engouement plus important que n’obtiendrait un vote sur la réforme des retraites (48 %) ou sur l’impôt sur la fortune (46 %).