Les Comores s’enlisent dans "un régime dictatorial mené par Azali Assoumani". Depuis l’élection présidentielle "illégale et frauduleuse" de mars dernier, la Résistance Réunionnaise Contre la Dictature aux Comores (RRCDC) dénonce les arrestations, détentions arbitraires et atteintes aux libertés fondamentales.
Samedi 30 novembre, Oubeidillah Mchangama, journaliste, a été arrêté alors qu’il couvrait une manifestation de femmes qui demandaient un retour à un État de droit. 16 autres personnes ont été interpellées ce jour-là.
Hier, le journaliste a été déféré devant le procureur, après avoir été placé en garde à vue plus de 48 heures, dépassant le délai légal.
Oubeidillah Mchangama est poursuivi pour manifestation non autorisée et trouble à l’ordre public. "Les charges retenues contre lui illustrent les abus de la dictature quand Oubeid s’est contenté de faire un live de la manifestation de ces femmes comme il a l’habitude de le faire", s’insurge le collectif.
Des journalistes se sont rassemblés hier en soirée face à la maison d’arrêt de Moroni en soutien à leur confrère emprisonné. Ils demandent à être reçus par celui qui assure la suppléance du chef de l’État, Ahmed Djaffar, "qui est par ailleurs ministre de l’information".
"Nous constatons avec effarement que la justice comorienne est elle même au service de la dictature dont elle est le prolongement dans les atteintes aux libertés fondamentales au lieu d'en être la gardienne".
Samedi 30 novembre, Oubeidillah Mchangama, journaliste, a été arrêté alors qu’il couvrait une manifestation de femmes qui demandaient un retour à un État de droit. 16 autres personnes ont été interpellées ce jour-là.
Hier, le journaliste a été déféré devant le procureur, après avoir été placé en garde à vue plus de 48 heures, dépassant le délai légal.
Oubeidillah Mchangama est poursuivi pour manifestation non autorisée et trouble à l’ordre public. "Les charges retenues contre lui illustrent les abus de la dictature quand Oubeid s’est contenté de faire un live de la manifestation de ces femmes comme il a l’habitude de le faire", s’insurge le collectif.
Des journalistes se sont rassemblés hier en soirée face à la maison d’arrêt de Moroni en soutien à leur confrère emprisonné. Ils demandent à être reçus par celui qui assure la suppléance du chef de l’État, Ahmed Djaffar, "qui est par ailleurs ministre de l’information".
"Nous constatons avec effarement que la justice comorienne est elle même au service de la dictature dont elle est le prolongement dans les atteintes aux libertés fondamentales au lieu d'en être la gardienne".