« J’ACCUSE LA CGSS… » (sorry l’ami Zola !)
J’accuse la CGSS de mentir. J’accuse la CGSS de tricher. J’accuse la CGSS d’essayer de nous bourrer le mou parce qu’elle se trouve embourbée jusqu’à la lie dans un dossier d’une simplicité de paramécie. J’accuse la CGSS de n’être composée que d’une bande de clampins surpayés (avec indice) pour ne pas accomplir un boulot d’une simplicité monacale. L’affaire a été révélée ce jour dans un dossier du JIR, excellent mais qui fait frémir : l’affaire André Turpin. Ce gramoune de 76 ans survit entre quelques tôles lui servant de refuge, avec 138 euros par mois !!!!!
Pas d’eau, pas d’électricité, pas de relation sinon les puces, poux, sanpiés et autres miasmes mal identifiés… Existe-t-il au moins, cet homme ? Encore heureux que les propriétaires du terrain lui laissent la libre utilisation de ce galetas innommable.
Chacun sait que le minimum vieillesse est d’au moins 550 euros. Comment se fait-il alors qu’André ne perçoive que 138 palettes ? Parce qu’un jour, il a manqué une pièce administrative, un justificatif d’adresse que ce pauvre homme, SDF, était évidemment bien incapable de fournir. Voilà ! Il n’en fallait pas plus à ces cœurs glacés de la CGSS, ces sans-âme, ces « m’en-fous-des-autres », ces « qu’ils crèvent ! » pour lui sucrer ses minables revenus. Ils s’en foutent bien d’avoir un drame à leur porte. « Ça la pas mon affaire, ça. Mi applique lo règlement, mwin ».
Mis au pied du mur par les journalistes du JIR, ils ont esquissé une minable défense qui fait se demander si ces fonctionnaires honteux ont une conscience. Sinon l’amorce d’un semblant de silhouette d’ombre d’humanisme.
Prétendant s’intéresser au cas d’André, les minables de la CGSS ont osé dire (tenez-vous bien !) :
« Ce dispositif confirme la volonté de la CGSS de ne laisser personne au bord du chemin, particulièrement quand un de nos assurés se retrouve dans une situation de grande précarité ». Mais banane, tu ne te rends pas compte que tu t’enfonces, là ? André n’est qu’un cas parmi des milliers d’autres. Tu nous prends pour des jambons ? Quantités de laissés-pour-compte existent dans ce connard de « ti paradis ». Cette île du vivre ensemble qui n’est, au mieux, que l’île du vivre à-côté. In côté néna a ou minm èk toute ça na le boyo plein. En face, néna in tacon domoune ou enfous pas mal ! Même un champion de l’ENA, un de ces champions du parler-pour-ne-rien-dire, n’aurait osé dire aussi ouvertement « les pauvres, je les emmerde ! »
Israël/Palestine : je déteste les religions
J’y ai mis du temps, beaucoup, vraiment beaucoup de temps pour me rendre compte que les religions n’étaient que prétextes à s’entretuer au nom d’un « vrai Dieu » dont la réalité n’a jamais été prouvée.
Ce qui se passe aujourd’hui entre Palestiniens et Hébreux en est la preuve flagrante et ça me navre.
Les Palestiniens défendent leur droit à exister, ce qui est parfaitement normal. Les Israéliens, menacés de tous côtés, disent la même chose, ce qui est tout aussi logique. Ben… On est mal parti, là.
Lorsque l’Afrique maghrébine et le Sud espagnol étaient sous domination musulmane, les Juifs n’ont JAMAIS été si bien traités. Ils avaient droit à tout, synagogues, commerce, écoles… sauf de se mêler des affaires publiques. On n’a jamais noté un seul cas d’ostracisme alors.
Lorsque les Israéliens ont retrouvé leurs territoires ancestraux en 1948, ils usèrent de la même mansuétude eu égard aux Arabes d’Israël. D’où sont donc venus la haine, les meurtres, les massacres, les guerres, les viols, les tortures, les pillages … ?
D’une exacerbation de la rivalité inter-religieuse. Laquelle est une pure invention moderne. Bien sûr, je n’oublie rien de la Saint-Barthélémy. Ni des massacres des Cathares. Ni des Croisades.
Quel que soit son choix philosophique personnel, quelle que soit la lecture que chacun peut avoir de l’Histoire, de toute façon, rien ne pourra jamais justifier que l’on tranche la gorge de quelqu’un qui n’a pas le même Dieu que moi.
Je me réfèrerai toujours à un des très grands Hommes de l’Humanité : « On ne coupe pas un homme en deux ! » (Me Robert Badinter)
Jules Bénard