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Les Chroniques de Tonton Jules #98

Je me fais un sang d’encre pour la santé d’Emmanuel Macron ; je vous explique tout de suite pourquoi. Pour le reste, je ne vais pas commenter les résultats de la présidentielle ; il y en a plein qui font ça bien… ou mal. Je reviendrai juste sur quelques petites phrases dont certaines se révèlent d’une stupidité confondante. Hasta luego !

Ecrit par 1735024 – le mercredi 27 avril 2022 à 08H39

Macron en danger de mort ?

A sa place, je me méfierais grave. Je sais qu’il a un excellent service de sécurité mais… a-t-il, par exemple un « goûteur de perles vinaigrées » comme cette nunuche de Cléopâtre ? Le président a reçu une tétrachiée de messages de félicitations, dont un de Vladimir 1er. Lequel « lui souhaite une bonne santé ». Ah bon ? Oulalala ! Inquiétant, ça. Où a-t-il été pécher qu’Emmanuel était souffreteux, qui semble plutôt péter la forme ? Il a même embrassé Brigitte en public ; ah ! c’est pas une preuve, ça ? Ça me rappelle « Minnie petite souris », de qui vous savez. « Pourquoi qu’tu caches un revolver ? »

Je ne suis pas pro-Macron mais il est le président élu ; on ne tue pas un président, même si on le voue aux Gémonies. On ne tue personne, d’ailleurs !

Le bouffi du Kremlin n’est pas (encore) totalement fou. Jusqu’ici, son contradicteur le plus virulent reste Macron et il le sait. Or, dans la terminologie tsariste, la contestation n’a aucun droit d’existence.

Je conseillerais fortement à Manu de se méfier si on lui propose un super-vaccin anti-Covid issu des bords de la Volga. Certes, ça liquide le virus… parce qu’un virus meurt avec son porteur. Les crèmes rajeunissantes à base de polonium sont également à considérer avec prudence.

Le vocabulaire français revu par Marine

Quand elle dit vouloir faire table rase du passé, c’est vrai. Elle seule sait ce qui est bon pour nous ; elle seule se fait forte de faire notre bonheur contre notre gré. Tenez ! Même notre vocabulaire, elle, qui se pique de culture et d’érudition, ben elle va te le bousculer jusque derrière les lastrons. Le soir de sa défaite, elle i vient d’gaingn in sac le coups et c’est « une éclatante victoire ». Moi qui pensais bêtement que la victoire consistait à être le premier… Ou sorte chié dans out’ kilott, ou la prend in baisement au pluriel, ou court kilott dans la main, trois tonnes bringèles la charge mauvais côté… et ou lé victorieuse ? Je suggère à Larousse de revoir illico ses définitions. Style : totochement = victoire.
 
La résurrection ???

Entendu plusieurs fois sur les radios et télévisions : « Pâques commémore la résurrection du Christ ». Faux ! Archi-faux ! Nul et non-avenu ! Pâques, version chrétienne, célèbre la victoire de la vie sur la mort, par la résurrection de Jésus. Pas du Christ. Christ est une notion contestable, construite de toutes pièces par le Concile de Nicée en 325 ap. J.-C. On ne Lui a pas demandé son avis, au fils du charpentier. « Pose-toi là, tu joues la 2è composante du triumvirat et tu fermes ta gueule ! » Il était sans doute plus commode, pour les pseudo-Pères de l’Eglise, de faire de Jésus un être totalement différent des misérables et stupides humains que nous sommes. Pour l’immense majorité de ceux qui ne se posent aucune question, l’affaire est entendue : « Lo prêtre la dit, lo prêtre na raison ! » Je suis de ceux qui croient fermement que si la Parole de Jésus est celle d’un homme comme vous et moi, ben elle n’en a que plus de valeur. Il est si facile d’avoir raison quand on est surnaturel.
 
« Gouyaviers lé en retard »

Ce planteur de goyaviers de la Plaine se désolait devant les caméras : « Gouyaviers, à cause mauvais temps, na deux semaines de retard ». Hein ! Monsieur, demande out’ bande zanciens. Avant, la saison des goyaviers était au mois d’août. On profitait des vacances scolaires pour aller, avec nos petits fers-blancs, faire le plein et, en même temps, se coller des ventrées à attraper la chiasse. Les temps ont changé ; le climat a changé ; je te souhaite du fond du coeur d’effectuer une excellente récolte car je sais combien est dur ton métier. Mais… tes goyaviers n’ont pas quinze jours de retard : ils ont seulement cinq mois d’avance !
 
Lagarde 1er ministre ? Au secours !

Le nom de Christine Lagarde circule dans les cercles dits avertis, comme future 1er ministre possible. Alors là, les enfants, je dis « attention danger ! » Si Macron en arrive à là, cela ne peut signifier qu’une seule chose : l’ultra-libéralisme du président va prendre un tour encore plus catastrophique en accentuant, façon géométrique, le capitalisme triomphant, la mondialisation, le libre-échange total. C’est-à-dire 1000 fois pire que ces théories qui ont plongé la planète dans la nuit depuis des décennies. Parce que la Lagarde, elle est la passionnata de l’ultra-libéralisme pur et archi-dur : banque mondiale, FMI, banque européenne, ces organismes qui imposent aux pays pauvres de produire du cacao ou du café en-dessous de leur prix de revient.
Non, Macron ! Non ! Non ! Pas ça ! Ou alors, d’un trait de plume, tu détruis tes belles intentions affichées lors du soir de ta victoire. 
 
Quel grossier personnage !

Quand on n’a rien à dire, on ferme sa gueule. Ça paraît pourtant simple, non ? Ben non, pas pour lui. Ce maire d’une commune de l’Est, que je ne nommerai pas par pure charité agnostique, ancien grand responsable du PS local, sur un déclin très savonneux, ne sait plus que faire pour rester sur le devant de la scène. Alors il vire sa veste et après s’être super-planté avec le Didier (pas le chien, l’autre), il se glisse vite fait dans les fripes macronistes qui lui conviennent comme un dictionnaire à Sarkozy. Et là, plutôt que de la jouer profil bas, voulant rester sur le devant de la scène (il n’est pire prosélyte qu’un néophyte), il révèle une agressivité confondante. A la télé, il coupe la parole à ses contradicteurs. Il refuse d’être contredit. Son codaines la pas loin péter talèr. Je l’ai très bien connu autrefois. Persiste et signe, c’était un gars bien.
Mais il est entré en politique…
 
André-Philippe, ça vous parle ?

Non, cela ne dit certainement rien aux moins de 50 balais. Et pourtant…
André-Philippe, petit bonhomme, génial accordéoniste, était le chauffeur de M. Adam de Villiers, directeur de l’usine de Grand-Bois. Son métier lui laissant pas mal de temps, il a plongé corps et âme dans la musique et a fondé son orchestre, années 50. Il y eut trois grands orchestres sudistes dans ces années-là : André Philippe, Serge Son-Houi, Taquet.

Au vieux lycée Leconte-de-Lisle, nous avions un condisciple marrant, « Capitaine mouche-à-vert », accordéoniste chez Son-Houi. Bref…

André-Philippe avait su s’entourer de musiciens qui touchaient sacrément leur bille. Au premier rang desquels, Jules Joron, accordéoniste, violoniste, compositeur, parolier, chanteur. Il y avait encore Alfred Vienne : la musique de « A cause Fifine », c’est lui. Les succès de cet orchestre ne se comptent plus : « A cause Fifine », « Pêcheur Terre-Sainte », « Volèr canard », « Casimir », « Ti-Baptiste » (ma préférée)…

Ces dernières semaines, les médias locaux ont salué les 10 ans de la disparition de tel et tel grands artistes français. Et je suis bien d’accord. Car l’oubli est une seconde mort. 

Mais nos artistes locaux ? On les oublie ? On les consume ?
Je te salue, Jacques Poustis, ami irremplaçable. J’espère que dans dix ans, quelqu’un parlera de toi.
Et s’il n’en reste qu’un, eh bien moi… ouais, n’anticipons pas, comme disait Mathusalem.

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