
« Je ne vote pas ! »
C’est l’antienne la plus fréquemment entendue aux arrêts de bus, dans les bus, au resto, à la plage, dans les files d’attente. Question aussi fréquente que cette remarque désabusée, aussi triste que nocive pour la démocratie : « Akoz ou vote pas ? » Réponse : « Toute la bande c’est le minm bande macros ! Par l’fait, la politique i intéresse pas mwin ». I intéresse pas ou, oui, mais… ils ne parlent que de ça. Alors, faudrait savoir.
La Citalis déteste les handicapés
Alors qu’il est de plus en plus question de l’accès des lieux publics aux handicapés, ben la Citalis prouve qu’elle s’en fout comme de sa première french letter. Je précise que ce n’est pas une critique à destination d’Erika ; une simple constatation. Sur la ligne 19 « Parc aquatique du Chaudron/Avenue de la Victoire », deux nouveaux bus flambants neufs ont été mis en service depuis peu. Problème, os, couille, gade, hic, m… et tout ce que vous voudrez, ces bus comportent trois marches d’entrée très hautes, propres à déstabiliser Frison-Roche lui-même. Je ne suis pas le seul béquillard de l’île : nous sommes des milliers. Ça ne fait pas rigoler. Ce matin, jour de vote, ayant soigneusement accompli mon devoir électoral, j’ai voulu prendre le bus vers le Jardin de l’État. Le choix est limité ; il n’y a que deux lignes, la 19 et la 14. Manque de fion, c’est un 19 qui pointe. Péniblement, arcbouté sur ma 4è jambe (j’ai pas parlé de la 3è, bande de vicieux), agrippé aux montants, je me suis hissé. Heureusement que je ne pèse plus 125 k comme autrefois. Derrière moi, une charmante vieille dame a failli s’éclabousser entre bus et trottoir. Je suppose que le choix de tels bus ingérables vient d’un appel d’offres malencontreux où on a tenu compte du prix plus que de l’humanité. Ça m’étonne qu’Erika ait avalisé cette aberration. Je la crédite de ne pas avoir été au courant. C’est pas difficile de rectifier le tir, non ? Quitte à y perdre du pognon.
C’est la Russie qui appartient à l’Ukraine, pas le contraire !
Comme toujours, Poutine ment, désinforme, truque la réalité, falsifie l’Histoire. Il veut récupérer cette Ukraine, terre russe depuis toujours. Faux ! Alors que la Russie ne rêvait même pas d’exister, l’Ukraine a été conquise par un roi viking appelé Rus’ (prononcer « rousse »), dont l’Ukraine devint alors le royaume, « la Roussia », « la terre de Rus’ ». Le terme de Russia s’est étendu aux terres conquises par la suite vers l’Est par les descendants de Rus’.
Les savates du boutiquier
Les émissions tentant de réconcilier les Réunionnais avec leur histoire ont toute mon approbation. Mais parfois, il y a des erreurs, involontaires je l’espère. Sur une télé locale, il était question des pagottes. Soi-disant importées par un boutiquier pour obliger les premiers colons à acheter des savates. Ben… non ! A cette époque reculée, les magasins de la Compagnie des Indes avaient le total monopole du commerce. Les premiers colons, solides travailleurs, mais travailleurs désargentés quand même, se mirent vite aller pieds nus. Ce qui ne convenait pas du tout au Gouverneur De Florimond. Pour obliger les Colons à acheter ses grolles, il eut cette idée, tortueuse, vicieuse, diabolique, d’importer de l’Inde des graines de pagottes, dont il ensemença tous les sentiers de la Colonie de Bourbon. Certains historiens malicieux disent que c’est sans doute pourquoi, un jour, on a retrouvé le cadavre du gouverneur De Florimond au lieu-dit portant aujourd’hui « à peu près » son nom : Fleurimont. L’assassin avait sans doute trop d’abcès dans ses pieds ? Enfin… i prétend !
L’affaire Lauret : où est le corps ?
On ne commente pas une décision de Justice, dit-on. Tu parles que je vais me gêner. Dans l’affaire Claudia Lauret, condamnée pour l’assassinat de Juliana Bénard, aucun corps n’a été retrouvé. Les enquêteurs ont pourtant fait leur boulot mais… L’accusée fournit, malgré elle sans doute, tous les éléments prouvant qu’elle est folle à lier. Folle ? Oui, sans aucun doute. Mais… il n’y a aucun corps. Et c’est un des points (très) faibles de notre Code pénal : une personne peut être accusée de meurtre sans qu’aucun cadavre ne soit là pour dire qu’il y a eu meurtre. Ça me gêne. Pas vous ?
Chocolat-pays « Le Meilleur » : y’avait pas de salmonelles !
Il y eut une époque… oh, ça remonte avant Mathusalem, où la production de biens de masse ne relevait pas encore de l’enrichissement à tout prix. Le Chinois du coin ne fabriquait que ce qu’il savait pouvoir vendre. Pasquet, de la Rivir’, vendeur de poulets à la criée, ne proposait jamais plus de volailles que ce qu’il allait écouler. Dans le fond de la Rivière Saint-Denis, une petite entreprise proposait à toute l’île son chocolat, « Le Meilleur », qui était réellement un des meilleurs. Cette excellente entreprise a fermé ses portes sous l’assaut des multinationales, Nestlé et Cie.
Mais dans le chocolat Le Meilleur… y’a jamais eu de salmonelles !
Antenne Réunion : un mépris affiché
Je reconnais à Antenne Réunion une très grande qualité, ses journaux télévisés. Quels qu’en soient leurs auteurs, Antoine Hasler, Eryssy, Andy…, ils sont documentés, confirmés, très bien présentés. Mais pour le reste, Antenne n’est pas une télé ; c’est une machine à fric. En-dehors des JT, les programmes ne sont que de la merde !
Sous prétexte que les Réunionnais aiment les feuilletons scatologiques made in India, on leur en sert à la louche.
Sous prétexte d’allécher les annonceurs publicitaires, on découpe les films en petites tranches entrecoupées d’annonces, pub plus débiles que la pensée politique de Zemmour !
Plus aucune chaîne télévisée au monde ne fait ça. On ne coupe pas un film (quand il arrive par hasard à Antenne de programmer un VRAI film).
Si ça, ça n’est pas du mépris, alors, qu’on me dise ce que c’est !
« Je crois » (Bécaud)
« Je crois/Tu crois/Il ou elle croit
« Nous croyons/Vous croyez/Ils ou elles croient
« Aux jours meilleurs… » (G. Bécaud)
Ça date de la fin des années 60. Une très belle chanson, encore dans l’esprit des Trente Glorieuses.
Mais ils sont où ? quand ? ces jours meilleurs ?
Je crois que le vieux Balthazar de « Ben Hur » avait raison en disant, dans un sanglot : « J’ai vécu trop longtemps ».
C’est l’antienne la plus fréquemment entendue aux arrêts de bus, dans les bus, au resto, à la plage, dans les files d’attente. Question aussi fréquente que cette remarque désabusée, aussi triste que nocive pour la démocratie : « Akoz ou vote pas ? » Réponse : « Toute la bande c’est le minm bande macros ! Par l’fait, la politique i intéresse pas mwin ». I intéresse pas ou, oui, mais… ils ne parlent que de ça. Alors, faudrait savoir.
La Citalis déteste les handicapés
Alors qu’il est de plus en plus question de l’accès des lieux publics aux handicapés, ben la Citalis prouve qu’elle s’en fout comme de sa première french letter. Je précise que ce n’est pas une critique à destination d’Erika ; une simple constatation. Sur la ligne 19 « Parc aquatique du Chaudron/Avenue de la Victoire », deux nouveaux bus flambants neufs ont été mis en service depuis peu. Problème, os, couille, gade, hic, m… et tout ce que vous voudrez, ces bus comportent trois marches d’entrée très hautes, propres à déstabiliser Frison-Roche lui-même. Je ne suis pas le seul béquillard de l’île : nous sommes des milliers. Ça ne fait pas rigoler. Ce matin, jour de vote, ayant soigneusement accompli mon devoir électoral, j’ai voulu prendre le bus vers le Jardin de l’État. Le choix est limité ; il n’y a que deux lignes, la 19 et la 14. Manque de fion, c’est un 19 qui pointe. Péniblement, arcbouté sur ma 4è jambe (j’ai pas parlé de la 3è, bande de vicieux), agrippé aux montants, je me suis hissé. Heureusement que je ne pèse plus 125 k comme autrefois. Derrière moi, une charmante vieille dame a failli s’éclabousser entre bus et trottoir. Je suppose que le choix de tels bus ingérables vient d’un appel d’offres malencontreux où on a tenu compte du prix plus que de l’humanité. Ça m’étonne qu’Erika ait avalisé cette aberration. Je la crédite de ne pas avoir été au courant. C’est pas difficile de rectifier le tir, non ? Quitte à y perdre du pognon.
C’est la Russie qui appartient à l’Ukraine, pas le contraire !
Comme toujours, Poutine ment, désinforme, truque la réalité, falsifie l’Histoire. Il veut récupérer cette Ukraine, terre russe depuis toujours. Faux ! Alors que la Russie ne rêvait même pas d’exister, l’Ukraine a été conquise par un roi viking appelé Rus’ (prononcer « rousse »), dont l’Ukraine devint alors le royaume, « la Roussia », « la terre de Rus’ ». Le terme de Russia s’est étendu aux terres conquises par la suite vers l’Est par les descendants de Rus’.
Les savates du boutiquier
Les émissions tentant de réconcilier les Réunionnais avec leur histoire ont toute mon approbation. Mais parfois, il y a des erreurs, involontaires je l’espère. Sur une télé locale, il était question des pagottes. Soi-disant importées par un boutiquier pour obliger les premiers colons à acheter des savates. Ben… non ! A cette époque reculée, les magasins de la Compagnie des Indes avaient le total monopole du commerce. Les premiers colons, solides travailleurs, mais travailleurs désargentés quand même, se mirent vite aller pieds nus. Ce qui ne convenait pas du tout au Gouverneur De Florimond. Pour obliger les Colons à acheter ses grolles, il eut cette idée, tortueuse, vicieuse, diabolique, d’importer de l’Inde des graines de pagottes, dont il ensemença tous les sentiers de la Colonie de Bourbon. Certains historiens malicieux disent que c’est sans doute pourquoi, un jour, on a retrouvé le cadavre du gouverneur De Florimond au lieu-dit portant aujourd’hui « à peu près » son nom : Fleurimont. L’assassin avait sans doute trop d’abcès dans ses pieds ? Enfin… i prétend !
L’affaire Lauret : où est le corps ?
On ne commente pas une décision de Justice, dit-on. Tu parles que je vais me gêner. Dans l’affaire Claudia Lauret, condamnée pour l’assassinat de Juliana Bénard, aucun corps n’a été retrouvé. Les enquêteurs ont pourtant fait leur boulot mais… L’accusée fournit, malgré elle sans doute, tous les éléments prouvant qu’elle est folle à lier. Folle ? Oui, sans aucun doute. Mais… il n’y a aucun corps. Et c’est un des points (très) faibles de notre Code pénal : une personne peut être accusée de meurtre sans qu’aucun cadavre ne soit là pour dire qu’il y a eu meurtre. Ça me gêne. Pas vous ?
Chocolat-pays « Le Meilleur » : y’avait pas de salmonelles !
Il y eut une époque… oh, ça remonte avant Mathusalem, où la production de biens de masse ne relevait pas encore de l’enrichissement à tout prix. Le Chinois du coin ne fabriquait que ce qu’il savait pouvoir vendre. Pasquet, de la Rivir’, vendeur de poulets à la criée, ne proposait jamais plus de volailles que ce qu’il allait écouler. Dans le fond de la Rivière Saint-Denis, une petite entreprise proposait à toute l’île son chocolat, « Le Meilleur », qui était réellement un des meilleurs. Cette excellente entreprise a fermé ses portes sous l’assaut des multinationales, Nestlé et Cie.
Mais dans le chocolat Le Meilleur… y’a jamais eu de salmonelles !
Antenne Réunion : un mépris affiché
Je reconnais à Antenne Réunion une très grande qualité, ses journaux télévisés. Quels qu’en soient leurs auteurs, Antoine Hasler, Eryssy, Andy…, ils sont documentés, confirmés, très bien présentés. Mais pour le reste, Antenne n’est pas une télé ; c’est une machine à fric. En-dehors des JT, les programmes ne sont que de la merde !
Sous prétexte que les Réunionnais aiment les feuilletons scatologiques made in India, on leur en sert à la louche.
Sous prétexte d’allécher les annonceurs publicitaires, on découpe les films en petites tranches entrecoupées d’annonces, pub plus débiles que la pensée politique de Zemmour !
Plus aucune chaîne télévisée au monde ne fait ça. On ne coupe pas un film (quand il arrive par hasard à Antenne de programmer un VRAI film).
Si ça, ça n’est pas du mépris, alors, qu’on me dise ce que c’est !
« Je crois » (Bécaud)
« Je crois/Tu crois/Il ou elle croit
« Nous croyons/Vous croyez/Ils ou elles croient
« Aux jours meilleurs… » (G. Bécaud)
Ça date de la fin des années 60. Une très belle chanson, encore dans l’esprit des Trente Glorieuses.
Mais ils sont où ? quand ? ces jours meilleurs ?
Je crois que le vieux Balthazar de « Ben Hur » avait raison en disant, dans un sanglot : « J’ai vécu trop longtemps ».