« Aux fidèles de casquer ! » On va où, là ?
On ne nous l’avait jamais faite, celle-là. On peut traduire ça par : « Je suis un fidèle pratiquant du culte romain. Tu limes mon gosse et c’est à moi, son père, de casquer l’addition pour toi, soi-disant père ! » Cela confirme ce que nombre de septiques subodoraient depuis des siècles et des millénaires : sous leurs dehors bonhommes de prélats onctueux, les pères de l’Eglise, monsignori, curés, abbés, nonces et autres chanoines se foutent de la gueule de tous. Ce qui les intéresse, c’est le pouvoir sur les âmes (et les corps), et accessoirement sur le pognon. Il ne faut pas oublier que de tous les « petits » Etats de la planète, le Vatican est, de très loin, le plus riche ! Même le sultanat de Brunéi ne lui arrive pas à la cheville. Quant à Monaco, c’est un hère à côté. Le Vatican est même plus riche que tous les Etats africains, Sud-Américains ou d’Indian-Océanie. Malgré quoi, chaque fois qu’un pays a été contraint de payer les victimes de pédophilie, le Vatican n’a pas levé le petit doigt. Jamais !
Je suis sidéré d’entendre Gilbert dire qu’il est fier de n’avoir pas dénoncé ces salauds de violeurs pédophiles. Parce que, soi-disant, le secret de la confession serait plus fort que nos lois républicaines. Nous sommes dans un Etat laïque et rien n’est au-dessus de nos lois. Tu me déçois, Monseigneur… que j’admirais tant auparavant, je n’ai pas honte de le dire. Tu ne fais là qu’argumenter en faveur de la décroyance et de la désertification de tes lieux de culte. Et tu oses dire que l’Homme est à l’image de Dieu ? Quelle image ? Celle du pédophile violeur ou celle de sa pantelante victime ? Le Francisco aussi, il me remplit de navrance, là. « Paroles, paroles, paroles, que tous ces mots » ! Il est vrai que dans les saints édifices, un p’tit coup de confessionnal, un faux-air de repentance, une hostie, et hop ! Passez muscade. Heureusement qu’il reste un Abbé Pierre ou une Mère Térésa, pour sauver l’honneur. Es-tu sûr, Gilbert, que tu as bien assimilé l’Évangile ? Moi, l’incroyant incorrigible, il me semble pourtant y avoir lu que « ce que vous ferez au plus petit d’entre vous, c’est à Moi que vous le ferez ! » Nous ne pratiquons sans doute pas le même vocabulaire.
Les piments de Pesquet
J’ai été hautement surpris et ravi d’apprendre. que notre Pesquet national, dans sa station spatiale, élevait des plants de piment. Ce qui m’a amusé, c’est qu’un commentateur de JT du soir, qui présente d’ailleurs un excellent journal et ne m’aime pas (j’énerve beaucoup de monde, je sais !), a parlé de « piment z’oiseau ou martin« , je traduis. Oté !!!!! Le seul piment (il y en a mille variétés sur la terre) à bourgeonner en boule, c’est le piment cabri, le piment bouc. Le potou m’bouzi de nos amis mahorais. Le sakay-be de la Grande-Île. Je raconte ça pour m’aérer l’esprit après les affreuses nouvelles de pédophilie religieuse évoquées ci-dessus.
Pour la petite (grande Histoire), le piment, comme tous les autres fruits de chez nous, a été acclimaté car n’existant pas à l’origine. Il a été introduit par nos frères malgaches. Du moins pour ce qui est de la variété « martin« . Pour plus ample informé, je vous renvoie aux chroniques excellentes du mercredi soir sur une antenne bien connue.
Les Bleus, ouais ! Mais…
Je n’aime pas le foot ! Je n’aime pas entendre que tel as du ballon rond engrange des dizaines de millions chaque année quand le nombre de pauvres et de chômeurs est en croissance exponentielle. Je n’aime pas les voir se comporter comme des joueurs de foot-ball américain, à cogner sur tout ce qui bouge.
Mais je suis un peu cocardier (un tout petit peu) et les seuls matches de foot que je suis, ce sont ceux de « mon » équipe nationale. Je saute au plafond quand ils gagnent. Je ne les voue pas aux Gémonies quand ils perdent. Cassius Clay, Cerdan, Joe Louis, Georges Carpentier aussi ont eu des bas.
Dès que les Bleus échouent, on leur tire dessus à boulets rouges ; après les avoir inondés de louanges la veille. Ça prouve quoi ? Que le téléspectateur lambda n’est qu’un sinistre connard ! Persiste et signe : un sinistre connard.
Qu’y a-t-il de plus crétin qu’un habitant de la Ravine qui dit « NOUS la gagné » en parlant du PSG ? « NOUS ? » À 10.000 km d’ici ?
La langue française ? Une espèce en voie de disparition
J’ai été choqué, outré, indigné, en voyant sur les inscriptions en bas d’écran, sur une chaîne locale, « pylônes » écrit de la façon suivante : « pilônes ». Et s’il n’y avait que ça…
Les erreurs, que dis-je, les fautes d’orthographe, de grammaire, font la concurrence aux vols d’étourneaux au-dessus d’un lac africain. Il n’y a plus de correcteur dans les organes de presse. Chacun se fie au correcteur orthographique, lequel ne dit que ce qu’on lui a appris ! C’est pas comme ça qu’on va enseigner la bonne langue française à nos enfants. Je sais que je vous fais tartir avec ça. Ben tant pis ! S’il n’en reste qu’un…