Nos élèves de plus en plus mauvais ?
Il n’y a vraiment pas de quoi s’étonner ! Nos lycéens, auparavant, n’étaient pas si mauvais en math et sciences. Le minitel, la carte à puce etc., ce sont bien des Français qui les ont inventés. Voilà pas qu’aujourd’hui, nos collégiens, lycéens et étudiants sont devenus les plus mauvais de la planète, selon des études très officielles de l’ONU. Il faut constater aussi que chaque ministre de l’Education, a voulu laisser sa trace, son empreinte, son nom dans l’Histoire. A n’importe quel prix. Prix que nos jeunes casquent maintenant : deux bacheliers sur trois n’ont pas le niveau suffisant pour poursuivre en Université ! Qui se souvient encore de cette immense farce que furent les maths modernes ? Comment s’étonner quand on entend même les inspecteurs départementaux s’exprimer aussi mal ! La semaine dernière, au JT, un IDEN (inspecteur départemental de l’éducation nationale) responsable de la circonscription saint-joséphoise, disait à propos des écoles de Jean-Petit : « Ces écoles doivent être ré-ouvertes ! » Ben non, chef, revois ton vocabulaire. Si j’avais osé dire ça quand ce brave M. Lombard est venu me faire subir mon inspection de titularisation, à Chaloupe Saint-Leu en 1974, j’attendrais encore ma titularisation.
Quand on oublie les vrais héros…
Elle en a fait du bruit, cette liste de personnalités issues de l’Outremer. Curieusement, les furax qui se sont exprimés, n’ont parlé que du seul Garros, lequel est seul sur cette liste. Il a déjà tout ce qu’il faut, le pôôôvre : un stade, un tournoi, une place, des rues, un lycée, un aérodrome (que j’aurais personnellement appelé « Mapérine »). Il y en a, des « héros » réunionnais : une petite Malgache du nom d’Anne Mousse, la seule vraie « grand-mère » de tous les Réunionnais ; Louis Payen, qui a « donné » Bourbon à la France, grâce à qui cette dernière est aujourd’hui présente dans l’océan Indien ; Juliette Dodu, héroïne de la première boucherie mondiale ; Edmond Albius, qui a initié l’aventure vanillière ; Emile Hugot, qui a révolutionné l’industrie sucrière mondiale ; Pierre Lagourgue, inventeur génial de tous les grands projets de modernisation réalisés après son départ ; Léon de Lépervenche, qui a autant bataillé que les Césaire et autres pour installer les départements en outremer (il a dû déplaire sinon faire de l’ombre à quelqu’un pour que même son parti l’ostracise au point que son propre fils a été élevé par d’autres… de droite !) ; Furcy, ex-esclave, bataillant des décennies et gagnant contre l’administration coloniale ; Leconte-de-Lisle et Dayot, anti-esclavagistes avant l’heure et qui l’ont chèrement payé ; Léon Dierx, reconnu « prince des poètes » par ses pairs de l’hexagone ; et tous les déportés de l’Ordonnance Debré ; et l’amiral Lacaze, ministre de la Marine et des Colonies ; et Albert Lougnon, aux éminents travaux historiques ; et… etc., etc.
Attention ! Crises à répétition = dictature à coup sûr.
Quand la population en a vraiment marre, ça se termine en cacahuète. En 1789, il a suffi que le peuple, affamé, se voit imposer une hausse du prix du pain (faussement attribuée à Louis XVI !!!) pour qu’arrive ce que l’on sait et qui était réglé comme du papier à musique. Inévitable, sanglant, tyrannique, mais ça devait arriver. Pareil en Russie où la tyrannie tsariste a conduit vers une autre dictature, encore plus acharnée, encore plus impitoyable, soit, mais ça devait arriver. Aux Philippines, les abus inqualifiables des descendants de Marcos ont amené Duterte, un humaniste qui ordonne aux flics d’abattre sans sommation les trafiquants et ceux bravant le couvre-feu anti-Covid ! La population, pauvre parmi les pauvres, vit plus mal qu’avant mais… Au Brésil, cela donne le très écolo Bolsonaro qui a rétabli les Escadrons de la Mort et a appauvri un peu plus les Brésiliens. Il y aura bientôt presque moins de démocraties que de dictatures à travers la planète. En France, nous ne sommes pas épargnés par la menace dictatoriale. Tandis que les banques et grosses sociétés ont rétabli leur trésorerie à plus de 150%, on a calculé qu’il faudrait à 90% des Français plus de 10 ans avant de retrouver un niveau de vie soi-disant décent. Aux armes, citoyens !
J.B.