
Non-élection des ballots antédiluviens
St. Benoît, St. Paul, Ste. Marie : les carriéristes en prennent plein la gueule pour pas un rond. Qu’est-ce que ça fait jouir !
J’avais eu l’opportunité d’écrire, avant le second tour, qu’il y a des alliances contre-nature qui ne peuvent que nous donner envie de gerber. Comme le Sire à la triste figure, l’inconstant de Saint-Benoît qui s’allie avec son adversaire de droite pour rester coûte que coûte sur le devant de la scène ; comme le Sini(stre)Malé, repris de justice, qui n’a jamais cessé de traîner Bénard dans la boue mais s’allie quand même avec lui pour rester élu.
Que ce soit à Sainte-Marie, à Saint-Paul, à Saint-Benoît, la raison l’a emporté, semble-t-il. Akoz ? Akoz Créol la parti l’école, ça, camarade. Somanqué dan’ temps nous té vote po in bouchon d’rhum, mais lé fini ça.
Ce qu’à exprimé nettement un politologue sur RFO, dimanche soir : « Les électeurs sont moins cons qu’on ne le pense ». Bravo, gars !
Une députée qu’on pensait moins bornée !
Décevante, la Bassire, et très mauvaise perdante en outre. Dès dimanche soir, au lieu d’admettre qu’elle en a pris plein la gu… pour pas un rond, elle met la faute sur l’abstention et prétend que « TAK a été élu par une poignée de de voix », je cite de mémoire. Elle oublie deux choses : et d’une, chaque fois que la commune du Tampon a été aux mains de TAK, elle a toujours été considérée comme une des communes les mieux gérées de France par la Cour des Comptes. Et même, en plusieurs occasions, comme LA mieux gérée. Et de deux, Mme Bassire a accepté, au second tour les soutiens les plus invraisemblables qui soient, certains de la part de personnes avec lesquelles elle s’arrachait les cheveux il n’y a pas si longtemps.
« Mi lé content »
Il a osé le dire, oui tonton, oui tantine, Me Sully, avocat, dont nous saluons à grands cris la réussite ce dimanche, a osé dire « Mi lé content ». Je peux témoigner que Me Sully est un grand avocat ; ses plaidoiries séduisent ; il a le verbe haut et l’expression souvent flamboyante. Et s’exprime dans un français parfait. Mais pour ce qui est de notre langue créole, camarade, ou la manque lo car ! Je suis de ceux qui prétendent que notre langue doit être préservée, respectée, protégée. Préservée, surtout. Une langue évolue sinon elle meurt ; mais faut-il la laisser s’égarer dans les chemins de traverse ? Cette langue, pittoresque, drôle, moucateuse souvent, repose sur des bases que certains, trop nombreux, s’acharnent à démolir. Ainsi… On ne dit pas « mi lé » mais « moin lé content ». Les règles remontent à Mathusalem : « moin lé content… moin néna… mi sava… mi cause… mi totoche… mi énerve devant la kouillonisse… »
Téréos précipite l’abandon de la canne à sucre !
Les planteurs de cannes vivent de moins en moins bien d’une année sur l’autre. Alors même qu’ils livrent d’excellents produits. Téréos, qui traite les cannes, gagne beaucoup, vraiment beaucoup, rien que sur les transformations, sucre, bagasse électrogène etc. Mais pour gagner encore plus, ultra-libéralisme oblige, chaque année, Téréos essaie de sucrer (oups !) un peu plus ses actionnaires chéris, quasi des demi-dieux, en ratiboisant un peu plus les poches déjà vides des planteurs. Un petit planteur de l’Est m’a fait la confession suivante : « Un jour, je me suis amusé à aller peser ma livraison dans deux balances différentes. Les résultats des carottages ont été différents. Il s’agissait pourtant du même chargement ! » Parfois encore, Téréos met gratuitement quelques hectares à la disposition d’un planteur peu chagrin. Voilà quelqu’un qui, lors des séances du CTICS (comité interprofessionnel de la canne et du sucre) va voter dans le même sens que son archange de luxe. Chaque année, l’industriel s’en met un peu plus dans les fouilles ; chaque année, les petits planteurs i tir’ grand diab’ par la queue.
Macron, "L’homme de Vitruve"
C’est un secret de Polichinelle que je n’aime pas vraiment ce qui sert de président à la France. Mais j’essaie au moins de demeurer dans une certaine objectivité. Même s’il y eut quelques incohérences au début de la crise Coromachin-là, le gouvernement a plutôt bien géré l’affaire. Ce qui fait que l’expansion du virus est assez faible, sauf en Guyane et à Mayotte, dont on plaint sincèrement les habitants. Mais sous couvert de s’intéresser à nos modestes personnes, le Macro(n) se déguise en « Homme de Vitruve » de ce bon vieux Léonard : quatre bras et quatre jambes. Il donne aux chômeurs (chômage partiel et autres), il fait semblant de donner aux personnels soignants (qui attendent toujours) mais… Il donne d’une main et reprend de l’autre avec les impôts que, de sa 3è main, il donne aux industries pharmaceutiques (ces fleurons nauséabonds du mondialisme à outrance) quelques milliards pour chercher (!) un vaccin. Un spécialiste de cette même recherche, un indépendant, s’est cogné au plafond en apprenant ça : « Des milliards ? Mais quelques dizaines de millions suffisent largement ! Où va cet argent ? » Il va, cher ami, dans les poches des super-prédateurs que sont les multinationales, les seules valeurs « chères » à cet ersatz de président. Que fera le président de sa 4è main ? Demandez à sa chère et tendre. Plus inquiétant : combien de culs va-t-il botter avec ses quat’ patt’ ?
Oté Isabelle, quand ou conné pas…
Il n’est jamais honteux de ne pas savoir ; mais stupide de faire semblant. Lundi soir, devant la mairie de Saint-Louis, la journaliste de Réunion la 1ère commente la joie des partisans de l’élue M’Doihoma. Nous aussi, d’ailleurs ; il était temps de remiser au placard les deux repris de justice qui avaient mis les finances de cette commune plus bas que le trou du cul d’un tangue ! Passons… « Zot lé content. Là i danse maloya… » He ! Isabelle, va dire à Jaojoby qu’il chante le maloya et il te répondra par un « Masousy poury » bien sonore. Ce qui éclatait joyeusement dans les sonos saint-louisiennes alors, c’était un bon vieux salégy d’un des chanteurs malgaches les plus appréciés des Réunionnais. En toute amitié (mouais !)…
Je vous embrasse tous… jusqu’à votre prochaine poussée d’adrénaline. JULOT.
St. Benoît, St. Paul, Ste. Marie : les carriéristes en prennent plein la gueule pour pas un rond. Qu’est-ce que ça fait jouir !
J’avais eu l’opportunité d’écrire, avant le second tour, qu’il y a des alliances contre-nature qui ne peuvent que nous donner envie de gerber. Comme le Sire à la triste figure, l’inconstant de Saint-Benoît qui s’allie avec son adversaire de droite pour rester coûte que coûte sur le devant de la scène ; comme le Sini(stre)Malé, repris de justice, qui n’a jamais cessé de traîner Bénard dans la boue mais s’allie quand même avec lui pour rester élu.
Que ce soit à Sainte-Marie, à Saint-Paul, à Saint-Benoît, la raison l’a emporté, semble-t-il. Akoz ? Akoz Créol la parti l’école, ça, camarade. Somanqué dan’ temps nous té vote po in bouchon d’rhum, mais lé fini ça.
Ce qu’à exprimé nettement un politologue sur RFO, dimanche soir : « Les électeurs sont moins cons qu’on ne le pense ». Bravo, gars !
Une députée qu’on pensait moins bornée !
Décevante, la Bassire, et très mauvaise perdante en outre. Dès dimanche soir, au lieu d’admettre qu’elle en a pris plein la gu… pour pas un rond, elle met la faute sur l’abstention et prétend que « TAK a été élu par une poignée de de voix », je cite de mémoire. Elle oublie deux choses : et d’une, chaque fois que la commune du Tampon a été aux mains de TAK, elle a toujours été considérée comme une des communes les mieux gérées de France par la Cour des Comptes. Et même, en plusieurs occasions, comme LA mieux gérée. Et de deux, Mme Bassire a accepté, au second tour les soutiens les plus invraisemblables qui soient, certains de la part de personnes avec lesquelles elle s’arrachait les cheveux il n’y a pas si longtemps.
« Mi lé content »
Il a osé le dire, oui tonton, oui tantine, Me Sully, avocat, dont nous saluons à grands cris la réussite ce dimanche, a osé dire « Mi lé content ». Je peux témoigner que Me Sully est un grand avocat ; ses plaidoiries séduisent ; il a le verbe haut et l’expression souvent flamboyante. Et s’exprime dans un français parfait. Mais pour ce qui est de notre langue créole, camarade, ou la manque lo car ! Je suis de ceux qui prétendent que notre langue doit être préservée, respectée, protégée. Préservée, surtout. Une langue évolue sinon elle meurt ; mais faut-il la laisser s’égarer dans les chemins de traverse ? Cette langue, pittoresque, drôle, moucateuse souvent, repose sur des bases que certains, trop nombreux, s’acharnent à démolir. Ainsi… On ne dit pas « mi lé » mais « moin lé content ». Les règles remontent à Mathusalem : « moin lé content… moin néna… mi sava… mi cause… mi totoche… mi énerve devant la kouillonisse… »
Téréos précipite l’abandon de la canne à sucre !
Les planteurs de cannes vivent de moins en moins bien d’une année sur l’autre. Alors même qu’ils livrent d’excellents produits. Téréos, qui traite les cannes, gagne beaucoup, vraiment beaucoup, rien que sur les transformations, sucre, bagasse électrogène etc. Mais pour gagner encore plus, ultra-libéralisme oblige, chaque année, Téréos essaie de sucrer (oups !) un peu plus ses actionnaires chéris, quasi des demi-dieux, en ratiboisant un peu plus les poches déjà vides des planteurs. Un petit planteur de l’Est m’a fait la confession suivante : « Un jour, je me suis amusé à aller peser ma livraison dans deux balances différentes. Les résultats des carottages ont été différents. Il s’agissait pourtant du même chargement ! » Parfois encore, Téréos met gratuitement quelques hectares à la disposition d’un planteur peu chagrin. Voilà quelqu’un qui, lors des séances du CTICS (comité interprofessionnel de la canne et du sucre) va voter dans le même sens que son archange de luxe. Chaque année, l’industriel s’en met un peu plus dans les fouilles ; chaque année, les petits planteurs i tir’ grand diab’ par la queue.
Macron, "L’homme de Vitruve"
C’est un secret de Polichinelle que je n’aime pas vraiment ce qui sert de président à la France. Mais j’essaie au moins de demeurer dans une certaine objectivité. Même s’il y eut quelques incohérences au début de la crise Coromachin-là, le gouvernement a plutôt bien géré l’affaire. Ce qui fait que l’expansion du virus est assez faible, sauf en Guyane et à Mayotte, dont on plaint sincèrement les habitants. Mais sous couvert de s’intéresser à nos modestes personnes, le Macro(n) se déguise en « Homme de Vitruve » de ce bon vieux Léonard : quatre bras et quatre jambes. Il donne aux chômeurs (chômage partiel et autres), il fait semblant de donner aux personnels soignants (qui attendent toujours) mais… Il donne d’une main et reprend de l’autre avec les impôts que, de sa 3è main, il donne aux industries pharmaceutiques (ces fleurons nauséabonds du mondialisme à outrance) quelques milliards pour chercher (!) un vaccin. Un spécialiste de cette même recherche, un indépendant, s’est cogné au plafond en apprenant ça : « Des milliards ? Mais quelques dizaines de millions suffisent largement ! Où va cet argent ? » Il va, cher ami, dans les poches des super-prédateurs que sont les multinationales, les seules valeurs « chères » à cet ersatz de président. Que fera le président de sa 4è main ? Demandez à sa chère et tendre. Plus inquiétant : combien de culs va-t-il botter avec ses quat’ patt’ ?
Oté Isabelle, quand ou conné pas…
Il n’est jamais honteux de ne pas savoir ; mais stupide de faire semblant. Lundi soir, devant la mairie de Saint-Louis, la journaliste de Réunion la 1ère commente la joie des partisans de l’élue M’Doihoma. Nous aussi, d’ailleurs ; il était temps de remiser au placard les deux repris de justice qui avaient mis les finances de cette commune plus bas que le trou du cul d’un tangue ! Passons… « Zot lé content. Là i danse maloya… » He ! Isabelle, va dire à Jaojoby qu’il chante le maloya et il te répondra par un « Masousy poury » bien sonore. Ce qui éclatait joyeusement dans les sonos saint-louisiennes alors, c’était un bon vieux salégy d’un des chanteurs malgaches les plus appréciés des Réunionnais. En toute amitié (mouais !)…
Je vous embrasse tous… jusqu’à votre prochaine poussée d’adrénaline. JULOT.