
Macron se venge du vote présidentiel
Il est indéniable que le banquier-président n’a pas digéré son rejet exprimé aux présidentielles par l’Outre-mer. Tout l’Outre-mer. Cela est patent dans les textes votés au Parlement concernant la vie chère par exemple : pas une seule silhouette d’allusion aux Antilles, au Pacifique, à l’océan Indien. Nous n’existons pas. Pire : tous les autres parlementaires n’ont rien dit là-contre. Sous prétexte d’égalité devant la loi, on a refusé tous les caractères spécifiques ultramarins.
A se demander alors si l’autonomie, voire l’indépendance, n’auraient pas quelque justification.
Oui… mais : le beurre et l’argent du beurre ? Ça ferait rigoler un sourd-muet.
Je ne suis pas un gauchiste attardé de mai-68. Moi, ma tendance politique serait plutôt marxiste tendance Groucho. Cela n’interdit pas de se questionner. Et de regarder ce qui se fait ailleurs. Depuis que la Polynésie française a opté pour une autonomie dans le cadre français, elle semble plutôt mieux s’en sortir qu’avant, du temps où les gros capitalistes style Lafleur imposaient un régime ultra-libéral d’acier sur ces territoires aimables.
La Réunion a mille fois prouvé sa capacité. Dans tous les domaines. Economique, par exemple ? C’est chez nous qu’est née, par la grâce d’Émile Hugot, une technique sans précédent de travail de la canne et du sucre qui a fait école dans le monde entier. Des exemples de cette farine, il y en a des centaines. La fécondation artificielle de la vanille vient de chez nous, à cause d’un jeune esclave génial, Edmond Albius.
Une île si petite que la nôtre vend ses brevets dans le monde entier. Et si, pour une fois, l’Hexagone en tenait compte ?
Macron est sans doute le coach le plus efficace des grandes entreprises ultra-libérales qui détruisent la planète à grands feux. Mais nous ne sommes pas dans ses calculs de carrière. Quant au reste des Français, surtout les parlementaires, ils semblent ne même pas savoir que nous existons.
Ça fout les boules.
Il est indéniable que le banquier-président n’a pas digéré son rejet exprimé aux présidentielles par l’Outre-mer. Tout l’Outre-mer. Cela est patent dans les textes votés au Parlement concernant la vie chère par exemple : pas une seule silhouette d’allusion aux Antilles, au Pacifique, à l’océan Indien. Nous n’existons pas. Pire : tous les autres parlementaires n’ont rien dit là-contre. Sous prétexte d’égalité devant la loi, on a refusé tous les caractères spécifiques ultramarins.
A se demander alors si l’autonomie, voire l’indépendance, n’auraient pas quelque justification.
Oui… mais : le beurre et l’argent du beurre ? Ça ferait rigoler un sourd-muet.
Je ne suis pas un gauchiste attardé de mai-68. Moi, ma tendance politique serait plutôt marxiste tendance Groucho. Cela n’interdit pas de se questionner. Et de regarder ce qui se fait ailleurs. Depuis que la Polynésie française a opté pour une autonomie dans le cadre français, elle semble plutôt mieux s’en sortir qu’avant, du temps où les gros capitalistes style Lafleur imposaient un régime ultra-libéral d’acier sur ces territoires aimables.
La Réunion a mille fois prouvé sa capacité. Dans tous les domaines. Economique, par exemple ? C’est chez nous qu’est née, par la grâce d’Émile Hugot, une technique sans précédent de travail de la canne et du sucre qui a fait école dans le monde entier. Des exemples de cette farine, il y en a des centaines. La fécondation artificielle de la vanille vient de chez nous, à cause d’un jeune esclave génial, Edmond Albius.
Une île si petite que la nôtre vend ses brevets dans le monde entier. Et si, pour une fois, l’Hexagone en tenait compte ?
Macron est sans doute le coach le plus efficace des grandes entreprises ultra-libérales qui détruisent la planète à grands feux. Mais nous ne sommes pas dans ses calculs de carrière. Quant au reste des Français, surtout les parlementaires, ils semblent ne même pas savoir que nous existons.
Ça fout les boules.
La Chine, un empire nazi
On élimine ; après on cause. Xi Jing Machin mène une politique très exactement copiée sur celle du IIIè Reich : la race des vrais d’abord ! La moindre minorité ethnique est mise dans des camps de « ré-éducation » (!) et soigneusement éliminée. But de l’opération, faire qu’en Chine, il ne reste que la population chinoise bon teint.
Que dans le pays lui-même, personne ne dise rien, cela se comprend : personne n’a envie de prendre une balle dans la nuque. Mais que le reste de la planète reste muet, cela en dit long sur le degré de courage, de couardise, de m’en-foutisme, de lâcheté de ce que l’on appelle encore (pour combien de temps ?) une humanité.
J’ai honte.
On élimine ; après on cause. Xi Jing Machin mène une politique très exactement copiée sur celle du IIIè Reich : la race des vrais d’abord ! La moindre minorité ethnique est mise dans des camps de « ré-éducation » (!) et soigneusement éliminée. But de l’opération, faire qu’en Chine, il ne reste que la population chinoise bon teint.
Que dans le pays lui-même, personne ne dise rien, cela se comprend : personne n’a envie de prendre une balle dans la nuque. Mais que le reste de la planète reste muet, cela en dit long sur le degré de courage, de couardise, de m’en-foutisme, de lâcheté de ce que l’on appelle encore (pour combien de temps ?) une humanité.
J’ai honte.
Sous prétexte de tradition : les pins des Landes
Pendant l’immense incendie de Gironde, on a entendu un curieux personnage défendre la reforestation des espaces carbonisés « uniquement » avec des pins. Sous prétexte que ce serait l’arbre traditionnel de la région.
Faux ! Voici quelque deux siècles, la forêt des Landes était une forêt très variée, dont l’essence essentielle était le chêne. C’est Napoléon III qui a ordonné la destruction des chênes et leur remplacement par les pins, arbre de construction, mille fois plus rentable, et bien plus inflammable aussi.
Pendant l’immense incendie de Gironde, on a entendu un curieux personnage défendre la reforestation des espaces carbonisés « uniquement » avec des pins. Sous prétexte que ce serait l’arbre traditionnel de la région.
Faux ! Voici quelque deux siècles, la forêt des Landes était une forêt très variée, dont l’essence essentielle était le chêne. C’est Napoléon III qui a ordonné la destruction des chênes et leur remplacement par les pins, arbre de construction, mille fois plus rentable, et bien plus inflammable aussi.