
La 1è mosquée de France…
M. Iqbal Ingar, ancien président de la grande mosquée de Saint-Denis, n’est pas un sectaire, c’est le moins qu’on puisse lui accorder. Présentant à la télé un magnifique ouvrage tout en art et délicatesse sur la mosquée de la rue Grand-Chemin, il a eu l’honnêteté intellectuelle de préciser qu’elle était la première construite « sur un territoire déjà français ». J’assistais à sa prestation et l’attendait à ce tournant précis. Il m’a bien eu, le bougre !
Parce que la toute première mosquée construite sur un territoire « actuellement » français se situe à Tsingoni (Mayotte) où, du haut de sa colline, elle domine l’Ouest du Canal de Mozambique depuis le XIIIè siècle. Elle est, à ce qu’on m’a dit, l’oeuvre de navigateurs chiraziens à la découverte de nouveaux territoires et chassant l’esclave au passage. C’était encore l’Archipel des sultans batailleurs.
A une certaine époque, j’habitais à M’rwalé, à un kilomètre de ce vénérable bâtiment qui, depuis, a été remis en état. Même un mécréant comme moi ne pouvait que se sentir envahi par un profond sentiment de respect, de vénération, devant tant d’âge et de défi envers les siècles : cette mosquée est, pour l’essentiel, bâtie en torchis (paille hachée et boue recouvertes de chaux de corail) et défie l’éternité avec une constance forçant l’admiration.
Qu’elle soit simple et austère, belle à force de simplicité et d’essentiel, ou délicatement ouvrée et ornementée, le résultat est le même : comme devant la vieille Chapelle du Rosaire à Saint-Louis (construite par une de mes ancêtres, Barbe Payet), elle mène à l’essentiel : l’être humain.
Merci à Iqbal Ingar de nous avoir présenté cet ouvrage dont le très fin motif de couverture n’est pas sans me rappeler les arabesques ornant le Coran que m’avait dédicacé mon ami Younoussa Bamana.
Où puis-je m’en procurer un ?
M. Iqbal Ingar, ancien président de la grande mosquée de Saint-Denis, n’est pas un sectaire, c’est le moins qu’on puisse lui accorder. Présentant à la télé un magnifique ouvrage tout en art et délicatesse sur la mosquée de la rue Grand-Chemin, il a eu l’honnêteté intellectuelle de préciser qu’elle était la première construite « sur un territoire déjà français ». J’assistais à sa prestation et l’attendait à ce tournant précis. Il m’a bien eu, le bougre !
Parce que la toute première mosquée construite sur un territoire « actuellement » français se situe à Tsingoni (Mayotte) où, du haut de sa colline, elle domine l’Ouest du Canal de Mozambique depuis le XIIIè siècle. Elle est, à ce qu’on m’a dit, l’oeuvre de navigateurs chiraziens à la découverte de nouveaux territoires et chassant l’esclave au passage. C’était encore l’Archipel des sultans batailleurs.
A une certaine époque, j’habitais à M’rwalé, à un kilomètre de ce vénérable bâtiment qui, depuis, a été remis en état. Même un mécréant comme moi ne pouvait que se sentir envahi par un profond sentiment de respect, de vénération, devant tant d’âge et de défi envers les siècles : cette mosquée est, pour l’essentiel, bâtie en torchis (paille hachée et boue recouvertes de chaux de corail) et défie l’éternité avec une constance forçant l’admiration.
Qu’elle soit simple et austère, belle à force de simplicité et d’essentiel, ou délicatement ouvrée et ornementée, le résultat est le même : comme devant la vieille Chapelle du Rosaire à Saint-Louis (construite par une de mes ancêtres, Barbe Payet), elle mène à l’essentiel : l’être humain.
Merci à Iqbal Ingar de nous avoir présenté cet ouvrage dont le très fin motif de couverture n’est pas sans me rappeler les arabesques ornant le Coran que m’avait dédicacé mon ami Younoussa Bamana.
Où puis-je m’en procurer un ?
Eurovision, snif !
Que l’Ukraine l’ait emporté, c’est normal. C’est un coup de pied au trou du cul de Poutine mais pas que ! La chanson était belle, les artistes engagés à fond, l’enthousiasme général.
On peut être déçu par l’avant-dernière place de nos petits Bretons : leur seul tort a été d’être au mauvais endroit au mauvais moment : même Ludwig n’aurait pas battu les Ukrainiens. Dommage. Les candidats bretons se sont donnés à fond avec une très belle chanson (comme toutes les chansons bretonnes).
La France, hélas, a présenté par le passé des airs ne méritant même pas le titre de chanson. On se souvient du « Papa pingouin » ou, dans les 70’s, l’hilarant « Hé hé messieurs dames », un monstre confondant de stupidité.
Je préfère « Nous les amoureux »… et Marie Myriam.
Que l’Ukraine l’ait emporté, c’est normal. C’est un coup de pied au trou du cul de Poutine mais pas que ! La chanson était belle, les artistes engagés à fond, l’enthousiasme général.
On peut être déçu par l’avant-dernière place de nos petits Bretons : leur seul tort a été d’être au mauvais endroit au mauvais moment : même Ludwig n’aurait pas battu les Ukrainiens. Dommage. Les candidats bretons se sont donnés à fond avec une très belle chanson (comme toutes les chansons bretonnes).
La France, hélas, a présenté par le passé des airs ne méritant même pas le titre de chanson. On se souvient du « Papa pingouin » ou, dans les 70’s, l’hilarant « Hé hé messieurs dames », un monstre confondant de stupidité.
Je préfère « Nous les amoureux »… et Marie Myriam.
MacDo quitte la Russie ? Mais non, faut pas !
Les Russes, friands de cette saloperie qu’on appelle hamburger de fast food (ils sont loin d’être les seuls), sont gelés à pierre fendre devant la fermeture des milliers de boutiques de gras-sucré-salé-chimique. Moi aussi !
Si MacDo voulait vraiment aider les Ukrainiens et manifester sa désapprobation devant les exactions poutiniennes, il avait une chose à faire, une et pas trente-six : fallait augmenter le poids des hamburgers par deux en divisant leur prix par quatre. Total : les clients seraient gras à lard, bouffis comme leur tsar monstrueux ; et l’Ukraine, ainsi, filerait encore plus vite la pâtée à la soi-disant deuxième armée du monde qui, en trois mois, n’a pas pu mettre au pas un peuple convaincu de son bon droit.
Les Russes, friands de cette saloperie qu’on appelle hamburger de fast food (ils sont loin d’être les seuls), sont gelés à pierre fendre devant la fermeture des milliers de boutiques de gras-sucré-salé-chimique. Moi aussi !
Si MacDo voulait vraiment aider les Ukrainiens et manifester sa désapprobation devant les exactions poutiniennes, il avait une chose à faire, une et pas trente-six : fallait augmenter le poids des hamburgers par deux en divisant leur prix par quatre. Total : les clients seraient gras à lard, bouffis comme leur tsar monstrueux ; et l’Ukraine, ainsi, filerait encore plus vite la pâtée à la soi-disant deuxième armée du monde qui, en trois mois, n’a pas pu mettre au pas un peuple convaincu de son bon droit.
Et un burkini, un !
Le conseil municipal de Grenoble vient d’autoriser le port du burkini (nom improbable désignant un maillot de bain dont l’amplitude favoriserait, dit-on, la noyade) en piscines publiques. Même si je trouve ça d’une insigne stupidité, en réalité, je m’en contrerons avec une aisance qui vous donnerait une idée de l’infini. Mais si on accorde ça, il y en a qui doivent se sentir frustrés. Pourquoi Rocco Sifredi et ses émules n’ont-ils pas le droit de se baigner à loilpé dans les piscines municipales ou à Boucan ? La grappe n’est pas un insigne religieux, que je sache. Et, plutôt que de faire de la muscu dans un parc public, pourquoi ne pas autoriser la pratique du bonoboïsme ?
Ça y est, la forme revient, les poteaux.
Hasta luego !
Le conseil municipal de Grenoble vient d’autoriser le port du burkini (nom improbable désignant un maillot de bain dont l’amplitude favoriserait, dit-on, la noyade) en piscines publiques. Même si je trouve ça d’une insigne stupidité, en réalité, je m’en contrerons avec une aisance qui vous donnerait une idée de l’infini. Mais si on accorde ça, il y en a qui doivent se sentir frustrés. Pourquoi Rocco Sifredi et ses émules n’ont-ils pas le droit de se baigner à loilpé dans les piscines municipales ou à Boucan ? La grappe n’est pas un insigne religieux, que je sache. Et, plutôt que de faire de la muscu dans un parc public, pourquoi ne pas autoriser la pratique du bonoboïsme ?
Ça y est, la forme revient, les poteaux.
Hasta luego !