Déboulonner Galliéni ? Et Paul Vergès alors ?
Françoise Vergès, stalinienne bien connue nostalgique de l’ex-URSS, propose de déboulonner les statues de Galliéni sous prétexte de brutalité coloniale. C’est ce qu’on appelle l’art de mettre le vrai en avant en oubliant le reste. Il est vrai que Joseph Galliéni n’a pas été tendre en sa qualité de gouverneur de Madagascar : les Malgaches le disent dans leurs livres d’histoire. Mais c’est oublier que chaque homme a sa part d’ombre et de lumière. S’il a fait tirer sur les manifestants malgaches à Menalamba, c’est aussi lui qui a mobilisé les taxis parisiens pour stopper les Allemands sur l’Ourcq. On le déboulonne pour ça aussi ? Pour avoir stoppé l’invasion ?
Dans ce cas, je propose qu’on déboulonne aussi les statues, effigies et photos des Vergès. Jacques parce que ce plus mauvais avocat de France (il n’a jamais gagné un seul procès) était le défenseur attitré des terroristes et criminels de guerre, Carlos et Klaus Barbie. Paul parce que s’il a fait la route des Tamarins et a nettement pris partie en faveur des démunis, a eu affaire avec la justice à propos d’un certain De Villeneuve. Ou alors, la Françoise de sinistre mémoire veut-elle aussi déboulonner l’effigie de De Villeneuve, place de la Cathédrale ? Je constate qu’elle ne parle jamais de déboulonner les statues de Lénine et Staline : il en existe encore beaucoup dans de nombreux pays de l’ex-URSS ! Elle n’a jamais demandé que le nom de Pol Pot soit effacé des livres et dictionnaires. Je vous fiche mon billet que si un psy étudie les méandres tortueux de cet esprit vipérin… ben c’est lui qui devient fou.
Au secours, Reverzy…
Palinodies gouvernementales
Quand on vous dit que le gouvernement de la France prend les Français pour des cons !… Avant, il fallait 4m2 pour chaque élève dans les salles de classe. Ben c’est fini, ça. Maintenant, il faudra 1m de chaque côté, devant-dérièr compris. Si j’ai retenu quelque chose des leçons de maths de M.Misner, il croit me revenir que 1 m + 1 m = 2 m ; et 2 m X 2 m = 4m2. Cherchez l’erreur.
Ce merveilleux Jean-Paul !
Lors d’un débat télévisé contre Joé Bédier, Jean-Marie Virapoullé (pas antipathique, au fond) a dressé le panégyrique de son papa : « Jean-Paul Virapoullé a marqué l’histoire de Saint-André ». Ça c’est ben vrai alors ! Pendant plusieurs décennies, « sa » ville a eu l’honneur d’être considérée par la Chambre des Comptes comme la commune la plus mal gérée de France. Tout le monde ne peut en dire autant.
Le pont et la rivière
Joé Bédier, lors de ce même débat, a commis une erreur historique de taille. Pour se moquer de son adversaire à propos de projets (somptuaires) et de financements (inexistants), il a parlé d’un vieux projet, datant de plusieurs décennies, à propos d’un pont sans raison d’être, à Saint-André. Selon ses dires, un élu de cette ville aurait dit : « Envoye le pont, la rivière va v’nir après ». Si cette phrase historique a bel et bien été dite, elle ne concernait pas du tout l’Est. C’était un soir, au Conseil général, présidé alors par Roger Payet. Les élus débattaient d’un petit reliquat de budget que s’arrachaient Tatave Bénard, maire et conseiller général d’Etang-Salé (un ponceau sur la ravine du Maniron), et un certain Ti-Jules Bénard, adjoint-spécial et conseiller général de la Rivière. A bout d’argument mais jamais de malice, Tatave a lancé cette phrase restée célèbre, « Envoye le pont… »