Revenir à la rubrique : Faits divers

Les Avirons : Enceinte, elle mord un gendarme qui découvre du zamal à son domicile

Ce jeudi, une mère de famille a été condamnée à deux mois de prison avec sursis pour usage de stupéfiants, rébellion, outrage et violences sur les gendarmes. Ces derniers avaient découverts du zamal à son domicile.

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 27 mai 2021 à 12H36

Au premier regard, difficile de soupçonner les faits de violences, de rébellion, d’outrage et d’usage illicite de stupéfiants reprochés à cette jeune mère de famille à la silhouette longiligne.
 
Pourtant, ce jour du 11 février 2020 aux Avirons, les gendarmes découvrent plusieurs pieds de zamal dans son jardin. Ils pénètrent alors dans la propriété pour enquêter. L’Avironnaise, enceinte et malade, leur réserve alors un accueil musclé. « Ce n’est pas vous qui faites la loi. C’est Dieu« , invective-t-elle.

Elle se réfugie ensuite dans son domicile avec sa mère, retardant ainsi son interpellation. Un gendarme décide alors de s’introduire par la fenêtre de la maison. Les insultes fusent. Au cours de son arrestation, la jeune mère mord jusqu’au sang le gendarme.

Ce jeudi lors de son audience, la prévenue a assuré avoir agit de la sorte pour se défendre. « C’était exagéré. Ils sont rentrés sans mandat. Je parlais à ma mère et il m’a demandé de la fermer. Je n’accepte pas ce manque de respect. Je ne l’aurai pas mordu s’il ne m’avait pas agressé avec ma fille dans les bras », justifie-t-elle avec aplomb.

Regrettant l’inexistence de stage de civisme, le procureur, Benoît Bernard, conseille à la mise en cause de feuilleter ses anciens cours d’éducation civique. « Avoir du zamal dans son jardin est interdit. Consommer du zamal, même en tisane, est interdit. Il faut que madame arrête de regarder des séries américaines car les gendarmes n’ont pas besoin de mandat en flagrance« , fustige-t-il. Et d’ajouter : « J’espère que cette audience lui aura permis de réfléchir sur ses actes« .
 
Inconnue de la justice jusque-là, la mère de famille a été condamnée à deux mois de prison avec sursis. Une peine inférieure aux réquisitions du ministère public, à hauteur de 4 mois. Par ailleurs, elle devra indemniser le gendarme d’un montant de 800 euros.
 

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Saint-Leu : Le père de famille absent à son procès, mais bien présent dans la terreur

Un quadragénaire était jugé ce jeudi par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre pour avoir fait vivre un cauchemar à la mère de son fils et à sa famille. En plus des violences et des menaces de mort, il est soupçonné d’avoir dégradé plusieurs véhicules. Faute de preuves matérielles pour ces derniers faits, le tribunal a préféré aller au-delà des réquisitions sur le reste afin d’assurer la paix aux victimes.

Elle tente de se rendre en Chine avec 180.000 euros dans les bagages

Un couple était jugé jeudi 18 avril 2024 par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre pour blanchiment d’argent, abus de biens sociaux et transfert d’argent non déclaré entre pays. La femme a tenté de se rendre en Chine avec 180.000 euros dans ses bagages. Un couple atypique dont la gestion du magasin et des finances étonne. Le jugement a été mis en délibéré.

Soupçons d’emplois illégaux à la Région : Un procès au goût amer dont l’épilogue est attendu le 21 mai

Le procès de Didier Robert, ancien président de la Région Réunion, s’est conclu après d’intenses débats judiciaires sur des accusations d’emplois fictifs et de détournement de fonds. Le délibéré de cette affaire politico-judiciaire, très attendu, sera rendu le 21 mai, en pleine période électorale. Les avocats des 11 prévenus, vent debout contre l’enquête préliminaire menée par des policiers spécialisés en la matière, ont unanimement plaidé la relaxe.

Soupçons d’emplois illégaux à la Région : « La fin ne saurait justifier les moyens »

La procureure de la République Véronique Denizot a demandé la condamnation des 11 prévenus de l’affaire des emplois présumés illégaux de la Région, ce jeudi lors de la quatrième journée du procès, une peine de 5 ans d’inéligibilité étant notamment requise pour l’ancien président Didier Robert, visé pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds . L’actuelle mandature de la Région, partie civile du procès, a demandé un préjudice à hauteur de 1,5 million correspondant à la somme des salaires versés aux huit conseillers techniques poursuivis pour recel.