“Ces Assises du tourisme ne m’ont apporté aucun élément de réponse à mes interrogations”. Abdullah Mogalia, président de l’Office du tourisme, regrette surtout que les organisateurs n’aient pas invité “les professionnels du tourisme. Moi si je suis là, c’est en tant que responsable de l’Office du tourisme de Saint-Benoît, alors que je suis d’abord hôtelier et investisseur”.
Selon ce chef d’entreprise, la mauvaise organisation de la gestion du tourisme à La Réunion est due aussi à l’absence de réelle concertation. “Il n’y a pas de volonté de travailler ensemble. Nous, les investisseurs, nous n’avons pas le soutien des élus. C’est le cas lorsque nous recherchons du foncier pour nos projets. C’est dommage qu’il n’y ait pas sur un l’île une structure pour répondre à nos interrogations”.
A la question : “Pourquoi ne pas vous tournez vers l’IRT ?” La réponse d’Abdullah Mogalia est cinglante : “L’IRT, ce n’est qu’un nom sur le papier”. Tout en se rendant cet après-midi à son atelier de travail, l’investisseur bénédictin a conclu : “Ces Assises du tourisme, c’est juste du bla-bla, comme disent les Créoles”.