Les agents spécialisés des écoles maternelles de la ville de sainte-Suzanne veulent être respectés et le font savoir. Depuis ce matin , une poignée d'entre eux sont en grève illimitée.
Le mouvement, approuvé par 20% des ASEM selon Force ouvrière, s'est amenuisé lorsqu'il a fallu montrer publiquement son désaccord, sous les fenêtres de l'hôtel de ville. La faute à la peur des conséquences, estime Daniel Sautron, du syndicat FO.
Plusieurs motifs de grogne sont remontés au cabinet du maire ces dernières semaines, tous demeurés sans réponse à entendre le syndicaliste.
La principale revendication tient dans la revalorisation salariale de ce personnel ASEM qui fait figure de personnel "mal aimé".
D'autres motifs donnent de l'allant aux manifestants. Selon FO, les ASEM travaillent au-delà des 35h (dans les écoles privées) et 39h (dans les écoles publiques) prévues dans leur contrat. Rappelons qu'il s'agit de personnel "non titulaire", ajoute-t-il.
Troisième reproche : l'autorité communale obligerait ce personnel à "rester à ne rien faire" lors de la fameuse demi-journée de Temps d'activités périscolaires (TAP) de 13h à 16h. "Ça ne se passe pas comme ça dans les villes voisines de Sainte-Marie et Saint-André", croit savoir Daniel Sautron. A Sainte-Suzanne, "les ASEM n'ont pas obligation de faire de la surveillance pour ces TAP car nous avons un nombre d'animateurs suffisant", estime-t-il.
Toujours dans la même veine de personnel mal considéré par l'autorité, il fait remonter ce qui pourrait paraître comme anecdotique : les ASEM ont 20 minutes de pause déjeuner contre 40 pour le personnel titulaire, une preuve supplémentaire selon lui du manque de reconnaissance face à cette catégorie "non titularisée". Le syndicat en appelle d'ailleurs le maire à plancher sur un plan de titularisation. Supplique qui pourrait aisément se transposer dans les 23 autres communes de l'île.
Le mouvement, approuvé par 20% des ASEM selon Force ouvrière, s'est amenuisé lorsqu'il a fallu montrer publiquement son désaccord, sous les fenêtres de l'hôtel de ville. La faute à la peur des conséquences, estime Daniel Sautron, du syndicat FO.
Plusieurs motifs de grogne sont remontés au cabinet du maire ces dernières semaines, tous demeurés sans réponse à entendre le syndicaliste.
La principale revendication tient dans la revalorisation salariale de ce personnel ASEM qui fait figure de personnel "mal aimé".
D'autres motifs donnent de l'allant aux manifestants. Selon FO, les ASEM travaillent au-delà des 35h (dans les écoles privées) et 39h (dans les écoles publiques) prévues dans leur contrat. Rappelons qu'il s'agit de personnel "non titulaire", ajoute-t-il.
Troisième reproche : l'autorité communale obligerait ce personnel à "rester à ne rien faire" lors de la fameuse demi-journée de Temps d'activités périscolaires (TAP) de 13h à 16h. "Ça ne se passe pas comme ça dans les villes voisines de Sainte-Marie et Saint-André", croit savoir Daniel Sautron. A Sainte-Suzanne, "les ASEM n'ont pas obligation de faire de la surveillance pour ces TAP car nous avons un nombre d'animateurs suffisant", estime-t-il.
Toujours dans la même veine de personnel mal considéré par l'autorité, il fait remonter ce qui pourrait paraître comme anecdotique : les ASEM ont 20 minutes de pause déjeuner contre 40 pour le personnel titulaire, une preuve supplémentaire selon lui du manque de reconnaissance face à cette catégorie "non titularisée". Le syndicat en appelle d'ailleurs le maire à plancher sur un plan de titularisation. Supplique qui pourrait aisément se transposer dans les 23 autres communes de l'île.