
C'est hier que le tribunal administratif de Saint-Denis a examiné les requêtes des 58 ex-stagiaires licenciés du GHSR (Groupe hospitalier Sud Réunion). Evincés sans réelles explications à la fin de leur stage le 22 janvier dernier, ils espéraient une réponse claire de la part de l'instance compétente en droit du travail. Ils devront encore patienter jusqu'au 17 mars prochain, date à laquelle le délibéré sera prononcé.
La mission de l'IGASS avait mis à jour un état catastrophique des finances de l'établissement hospitalier puisque qu'un déficit de 9 millions d'euros avait été observé puis mis à jour.
Pour le rapporteur public Geneviève Faure, l'état désastreux des finances du GHSR ne permettait pas de titulariser ces stagiaires : "Ce n'est pas un droit... La non-titularisation des stagiaires est une procédure des plus régulières (...)"
Le député-maire du Tampon Didier Robert avait pourtant essayé d'aider ses administrés. Le président du conseil d'administration de l'établissement mis en cause avait adressé une requête auprès de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot et du chef de l'Etat mais cela n'a mené à rien ; aucun poste n'étant à pourvoir. Comment alors conserver des personnels stagiaires qui ne correspondent à aucun poste ?
C'est cette question qui devrait être posée à l'ex-directeur des ressources humaines. Suspecté d'avoir accordé des emplois fictifs, il devra répondre de la plainte déposée par l'ARH (Agence régionale de l'hospitalisation) devant le tribunal pénal. Pierre Crégut, l'avocat des licenciés, souligne qu'il y a eu plus d'une vingtaine de personnes qui ont été titularisées en 2006 et que la lumière devra être faite sur ce point.
De leur côté, les ex-stagiaires concernés savent désormais qu'il leur sera difficile de récupérer leur emploi. Le délibéré devrait confirmer cette tendance. Rendez-vous dans 13 jours...
La mission de l'IGASS avait mis à jour un état catastrophique des finances de l'établissement hospitalier puisque qu'un déficit de 9 millions d'euros avait été observé puis mis à jour.
Pour le rapporteur public Geneviève Faure, l'état désastreux des finances du GHSR ne permettait pas de titulariser ces stagiaires : "Ce n'est pas un droit... La non-titularisation des stagiaires est une procédure des plus régulières (...)"
Le député-maire du Tampon Didier Robert avait pourtant essayé d'aider ses administrés. Le président du conseil d'administration de l'établissement mis en cause avait adressé une requête auprès de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot et du chef de l'Etat mais cela n'a mené à rien ; aucun poste n'étant à pourvoir. Comment alors conserver des personnels stagiaires qui ne correspondent à aucun poste ?
C'est cette question qui devrait être posée à l'ex-directeur des ressources humaines. Suspecté d'avoir accordé des emplois fictifs, il devra répondre de la plainte déposée par l'ARH (Agence régionale de l'hospitalisation) devant le tribunal pénal. Pierre Crégut, l'avocat des licenciés, souligne qu'il y a eu plus d'une vingtaine de personnes qui ont été titularisées en 2006 et que la lumière devra être faite sur ce point.
De leur côté, les ex-stagiaires concernés savent désormais qu'il leur sera difficile de récupérer leur emploi. Le délibéré devrait confirmer cette tendance. Rendez-vous dans 13 jours...