
Marie Martine aux côtés de Jean-François Fromens
Marie Martine a-t-elle vu sa situation évoluer ? Un mois après les caméras et les articles de presse, la saint-pauloise végète toujours dans une case en ruine qu'elle squatte avec son compagnon à la Saline-les-Hauts. Un mois plus tard, l'association qui lui vient en aide, l'ADEP, fait le point et jette le discrédit sur l'intercommunalité du TCO, coupable à ses yeux de servir des grandes causes internationales en oubliant de regarder les détresses locales.
La médiatisation de son histoire - au beau milieu du séjour de "M. pauvreté" François Chérèque - n'aura finalement pas accéléré outre mesure le cas de Marie Martine, 48 ans. "C'est l'ADEP qui fournit tout de A à Z", lance Jean-François Fromens, président de cette association qui vient en aide aux démunis et qui accompagne ces derniers dans les démarches administratives.
Actuellement, nous sommes en train de voir avec un propriétaire du côté de Tan Rouge pour un loyer à 120 euros. "Je vais essayer de négocier à 100 euros puis prendre en charge la caution", explique-t-il. "Nous essaierons aussi de trouver quelques meubles", ajoute-t-il.
"Tan Rouge ce n'est pas loin de la Saline-les-Hauts", se réjouit Martine, avec malgré tout une meilleure mine. Elle continuera donc ces prochains jours à squatter cette case délabrée de 30m2 située en contrebas du cimetière de la Saline-les-Hauts. C'est d'ailleurs dans le cimetière que le couple va se ravitailler en eau.
"Le CCAS n'est pas intervenu. Les bailleurs ont répondu qu'elle pouvait trouver un loyer dans le privé", complète Jean-François Fromens. Le couple est bénéficiaire du RSA. Avec ce cas qui a marqué les esprits comme la trentaine d'autres qu'il traite actuellement avec les membres de son association, Jean-François Fromens ne retient qu'une seule maxime : "On fait le travail que devrait faire un CCAS".
La rage monte un peu plus lorsqu'il a eu vent lundi dernier de l'aide exceptionnelle du TCO en faveur des Philippines. 50.000 euros débloqués. "Je suis révolté. Je suis d'accord qu'aux Philippines il y a un typhon qui est passé. Ca peut arriver dans tous les pays mais aujourd'hui à la Réunion, il y a des gens qui crèvent de faim. Même le TCO n'a pas voulu acheter une boîte de sardines pour Martine", explique-t-il. Toujours aussi catastrophé par l'ordre des priorités de l'intercommunalité de l'Ouest, il demande aux élus du TCO pour quelle raison, par exemple, n'ont-ils pas pensé "donner 10.000 euros à une structure qui aide les gens ? Non, on préfère aider les autres qu'aider son prochain ici à la Réunion".
La médiatisation de son histoire - au beau milieu du séjour de "M. pauvreté" François Chérèque - n'aura finalement pas accéléré outre mesure le cas de Marie Martine, 48 ans. "C'est l'ADEP qui fournit tout de A à Z", lance Jean-François Fromens, président de cette association qui vient en aide aux démunis et qui accompagne ces derniers dans les démarches administratives.
Actuellement, nous sommes en train de voir avec un propriétaire du côté de Tan Rouge pour un loyer à 120 euros. "Je vais essayer de négocier à 100 euros puis prendre en charge la caution", explique-t-il. "Nous essaierons aussi de trouver quelques meubles", ajoute-t-il.
"Tan Rouge ce n'est pas loin de la Saline-les-Hauts", se réjouit Martine, avec malgré tout une meilleure mine. Elle continuera donc ces prochains jours à squatter cette case délabrée de 30m2 située en contrebas du cimetière de la Saline-les-Hauts. C'est d'ailleurs dans le cimetière que le couple va se ravitailler en eau.
"Le CCAS n'est pas intervenu. Les bailleurs ont répondu qu'elle pouvait trouver un loyer dans le privé", complète Jean-François Fromens. Le couple est bénéficiaire du RSA. Avec ce cas qui a marqué les esprits comme la trentaine d'autres qu'il traite actuellement avec les membres de son association, Jean-François Fromens ne retient qu'une seule maxime : "On fait le travail que devrait faire un CCAS".
La rage monte un peu plus lorsqu'il a eu vent lundi dernier de l'aide exceptionnelle du TCO en faveur des Philippines. 50.000 euros débloqués. "Je suis révolté. Je suis d'accord qu'aux Philippines il y a un typhon qui est passé. Ca peut arriver dans tous les pays mais aujourd'hui à la Réunion, il y a des gens qui crèvent de faim. Même le TCO n'a pas voulu acheter une boîte de sardines pour Martine", explique-t-il. Toujours aussi catastrophé par l'ordre des priorités de l'intercommunalité de l'Ouest, il demande aux élus du TCO pour quelle raison, par exemple, n'ont-ils pas pensé "donner 10.000 euros à une structure qui aide les gens ? Non, on préfère aider les autres qu'aider son prochain ici à la Réunion".