Séduisante l'idée d'une allocation de 485 euros pour un jeune entre 18 et 25 ans ? Les institutionnels continuent de se positionner sur ce futur dispositif voulu par le gouvernement.
La chambre de commerce et d'industrie de la Réunion saisit au vol le projet tout en y apportant un bémol. Pour Ibrahim Patel, son président, cette somme devrait plutôt aider les entreprises à embaucher: "La CCIR va proposer un projet d'embauche à 1.100 euros net. En embauchant ce jeune et en donnant ces 485 euros à l'entreprise, il va rester environ 600 euros toutes taxes comprises à l'entreprise pour embaucher ce jeune de 18 à 25 ans. C'est une manière de créer de l'emploi. C'est aussi une manière d'inciter les entreprises à embaucher", croit savoir le président de la chambre consulaire.
Selon Ibrahim Patel, le dispositif existant de CAE Dom, qui fait bénéficier de 304 euros sur 24 mois aux entreprises bénéficiaires, a atteint ses limites. "304 euros avec la conjoncture actuelle où on n'a peu d'activité et donc peu de recettes, c'est limité", explique-t-il. "Il est important aujourd'hui, non pas que le gouvernement donne de l'argent aux jeunes, mais que l'on intègre ces jeunes dans un métier. Et pourquoi ne pas les intégrer dans ce métier dans un dispositif gagnant-gagnant ?", demande-t-il.
En présence du président de l'association des maires de la Réunion, Roland Robert, à qui il a transmis son message de vive voix, Ibrahim Patel a promis de faire relayer cette proposition aux ministères concernés.
La chambre de commerce et d'industrie de la Réunion saisit au vol le projet tout en y apportant un bémol. Pour Ibrahim Patel, son président, cette somme devrait plutôt aider les entreprises à embaucher: "La CCIR va proposer un projet d'embauche à 1.100 euros net. En embauchant ce jeune et en donnant ces 485 euros à l'entreprise, il va rester environ 600 euros toutes taxes comprises à l'entreprise pour embaucher ce jeune de 18 à 25 ans. C'est une manière de créer de l'emploi. C'est aussi une manière d'inciter les entreprises à embaucher", croit savoir le président de la chambre consulaire.
Selon Ibrahim Patel, le dispositif existant de CAE Dom, qui fait bénéficier de 304 euros sur 24 mois aux entreprises bénéficiaires, a atteint ses limites. "304 euros avec la conjoncture actuelle où on n'a peu d'activité et donc peu de recettes, c'est limité", explique-t-il. "Il est important aujourd'hui, non pas que le gouvernement donne de l'argent aux jeunes, mais que l'on intègre ces jeunes dans un métier. Et pourquoi ne pas les intégrer dans ce métier dans un dispositif gagnant-gagnant ?", demande-t-il.
En présence du président de l'association des maires de la Réunion, Roland Robert, à qui il a transmis son message de vive voix, Ibrahim Patel a promis de faire relayer cette proposition aux ministères concernés.