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Les 20 éco-gardes du Maïdo demandent la pérennisation de leur emploi

En septembre 2012, 20 éco-gardes affectés à la forêt des hauts sous le vent débutaient leur mission de surveillance des départs d’incendie. Au fil de l’expérience, cette tâche s’est étoffée pour compléter le dispositif de sensibilisation auprès des marcheurs et autres pique-niqueurs du Maïdo. Le 10 janvier, leur contrat de quatre mois prenait fin, les […]

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 15 mars 2013 à 17H38

En septembre 2012, 20 éco-gardes affectés à la forêt des hauts sous le vent débutaient leur mission de surveillance des départs d’incendie. Au fil de l’expérience, cette tâche s’est étoffée pour compléter le dispositif de sensibilisation auprès des marcheurs et autres pique-niqueurs du Maïdo.

Le 10 janvier, leur contrat de quatre mois prenait fin, les reversant inévitablement vers le Pôle emploi. La Région, qui a porté à titre exceptionnel le déploiement de ces yeux de la forêt, interpelle ses autres partenaires institutionnels pour pérenniser ces emplois.

 

« Nous relayons la revendication individuelle de ces jeunes éco-gardes qui ont été formés mais dont la compétence n’est utilisée que quatre mois dans l’année », confie Jean-Claude Futhazar, directeur général adjoint « aménagement et environnement » à la Région Réunion.

Il faut dire que l’institution régionale « avait dépassé son strict cadre de compétences » pour, à situation exceptionnelle, répondre à la nécessité d’une surveillance accrue du massif en période sèche.

Une dizaine de départs de feux détectés

La Région s’est déjà engagée à reconduire les contrats (hors contrats aidés) de quatre mois en septembre 2013 pour un montant de 600.000 euros. « Si on veut qu’ils interviennent sur toute l’année, le partenariat Etat-Région-Conseil Général devra jouer », sollicite Jean-Claude Futhazar, sans oublier le Parc national qui pourrait être leur structure d’intégration définitive.

Un bilan de fin de mission des éco-gardes dressé par le Parc national a témoigné « d’un bilan très positif de leur mission », ajoute le DGA. Les éco-gardes avaient ainsi permis la « détection d’une dizaine de départs d’incendies ». La question de la pérennisation de leur mission à l’année et des moyens financiers dégagés par l’Etat et le Département sera débattue dans les semaines qui viennent.

 

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