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Législatives: Les quatre candidates d’En Marche se présentent

Les quatre candidates aux législatives investies par En Marche se sont présentées officiellement ce mardi. Anaïs Patel (4e circonscription), Carine Garcia (3e circonscription), Monique Orphé (6e circonscription) et Léopoldine Settama (5e circonscription) ont raconté leur parcours et rappelé quelques axes du programme d’Emmanuel Macron.   Carine Garcia, référente régionale d’En Marche depuis octobre, a tout […]

Ecrit par zinfos974 – le mardi 23 mai 2017 à 18H11

Les quatre candidates aux législatives investies par En Marche se sont présentées officiellement ce mardi. Anaïs Patel (4e circonscription), Carine Garcia (3e circonscription), Monique Orphé (6e circonscription) et Léopoldine Settama (5e circonscription) ont raconté leur parcours et rappelé quelques axes du programme d’Emmanuel Macron.
 
Carine Garcia, référente régionale d’En Marche depuis octobre, a tout d’abord précisé : « Les véritables et uniques représentantes d’En Marche, c’est nous », faisant allusion à d’autres qui soutiennent le Président de la République mais dont les candidatures ne sont pas officiellement investies par son mouvement.
 
Une clarification importante selon elle : « On est là pour donner la majorité absolue à l’Assemblée nationale pour qu’Emmanuel Macron puisse réaliser son programme ». Un programme qui donnerait « la possibilité de réformer notre pays ». Si la candidate réside à la Plaine Saint-Paul, soit la 2e circonscription, elle se présente sur la 3e, ce qui a pu surprendre. Mais « c’est une circonscription en détresse » selon elle, où les « citoyens sont oubliés ».  « Nous voulons travailler pour avoir une union pour réunir tous les députés et sénateurs pour faire des propositions pour La Réunion », ajoute-t-elle.
 
Certains l’oublient peut-être mais Carine Garcia n’est pas à l’origine du mouvement. C’est Anaïs Patel qui l’a créé en mai 2016. « C’est la fin du clivage droite/gauche qui m’a attirée, raconte-t-elle, c’est cette nouvelle façon de voir les choses qui m’a intéressée ». Elle explique qu’elle se voit de gauche car d’un milieu modeste ayant eu des opportunités grâce aux aides de l’État. Mais elle est également chef d’entreprise et affirme qu’il y a « de bonnes choses à prendre à droite pour les TPE et PME ».
 
Léopoldine Settama a quant à elle rejoint En Marche l’année dernière. La Saint-Andréenne est suppléante du député socialiste Jean-Claude Fruteau et était sur la liste du LPA en 2015 aux côtés de Thierry Robert. Elle rappelle également l’importance d’une majorité présidentielle à l’Assemblée nationale afin de combattre les extrêmes. « On leur a dit non mais la porte ne leur est pas fermée ».
 
La députée sortante Monique Orphé a quant à elle expliqué son choix d’Emmanuel Macron, malgré son investiture du PS à la base : « J’ai participé à la primaire mais je n’ai pas fait de choix car aucun programme n’était satisfaisant. J’ai attendu le programme d’Emmanuel Macron avant de le soutenir et le parrainer ». Ce serait « sa méthode de travail » et son intérêt pour l’avis des députés de l’Outre-mer, qui lui aurait plus lorsqu’il était ministre de l’Economie. Mais elle assure : « Je suis socialiste, de gauche et je resterai de gauche, mais je suis également progressiste et il faut savoir réformer en fonction de l’évolution de la société ».
 
Les réformes comprennent notamment, elles le rappellent, la suppression du RSI et la taxe d’habitation.
 

 

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