Comment la ministre des Outremer a-t-elle pu prendre la décision de maintenir, envers et contre tout, l’élection législative partielle qui s’est déroulée hier à Mayotte ? Election qui a vu Ramlati Ali (sans étiquette), la députée sortante, arriver en tête devant Elad Chakrina (Les Républicains).
Il n’y avait pas besoin d’avoir fait l’ENA pour comprendre que cette élection serait quasi-impossible à organiser. Comment les électeurs allaient-ils pouvoir se déplacer pour voter alors que toutes les routes de l’ile sont coupées par des barrages qui ne laissent passer que les ambulances ?
Sans compter tous ceux qui sont volontairement restés chez eux, histoire de montrer leur mécontentement face aux mesures prises par le gouvernement, et qu’ils jugent insuffisantes notamment en matière de sécurité.
Résultat : on a sans doute battu le record du taux d’abstention à l’occasion d’une élection. Seuls 30% des Mahorais ont pu ou voulu se rendre aux urnes.
Dans l'histoire de la Ve République, les élections où la participation est inférieure à 45% sont extrêmement rares. On compte notamment les deux tours des élections cantonales de 2011 (44,32% ; 44,77%), les élections européennes de 2004 (42,76%) et 2014 (42,43%), ou les référendums de 1988 et 2000. Le record d'abstention reste détenu par les européennes de 2009, avec 59,37%.
Tout cela était prévisible. Alors, pourquoi avoir maintenu malgré tout l’élection ?
Et comment analyser le fait que Ramlati Ali, la députée sortante, soit arrivée en tête ? Voilà une députée qui n’a presque rien fait depuis qu’elle a été élue, dont l’élection a été cassée, qui est en procès au pénal cette fois pour fraude électorale, et qui arrive en tête !
Les Mahorais manifestent depuis un mois contre le gouvernement qui les aurait lâchés et ils votent en majorité pour une ancienne candidate de La République en Marche qui a fort opportunément mis son étiquette dans sa poche, le temps du scrutin.
Allez y comprendre quelque chose…
Il n’y avait pas besoin d’avoir fait l’ENA pour comprendre que cette élection serait quasi-impossible à organiser. Comment les électeurs allaient-ils pouvoir se déplacer pour voter alors que toutes les routes de l’ile sont coupées par des barrages qui ne laissent passer que les ambulances ?
Sans compter tous ceux qui sont volontairement restés chez eux, histoire de montrer leur mécontentement face aux mesures prises par le gouvernement, et qu’ils jugent insuffisantes notamment en matière de sécurité.
Résultat : on a sans doute battu le record du taux d’abstention à l’occasion d’une élection. Seuls 30% des Mahorais ont pu ou voulu se rendre aux urnes.
Dans l'histoire de la Ve République, les élections où la participation est inférieure à 45% sont extrêmement rares. On compte notamment les deux tours des élections cantonales de 2011 (44,32% ; 44,77%), les élections européennes de 2004 (42,76%) et 2014 (42,43%), ou les référendums de 1988 et 2000. Le record d'abstention reste détenu par les européennes de 2009, avec 59,37%.
Tout cela était prévisible. Alors, pourquoi avoir maintenu malgré tout l’élection ?
Et comment analyser le fait que Ramlati Ali, la députée sortante, soit arrivée en tête ? Voilà une députée qui n’a presque rien fait depuis qu’elle a été élue, dont l’élection a été cassée, qui est en procès au pénal cette fois pour fraude électorale, et qui arrive en tête !
Les Mahorais manifestent depuis un mois contre le gouvernement qui les aurait lâchés et ils votent en majorité pour une ancienne candidate de La République en Marche qui a fort opportunément mis son étiquette dans sa poche, le temps du scrutin.
Allez y comprendre quelque chose…