Ce second tour attirera-t-il plus d’électeurs ? La semaine dernière, l’abstention a atteint un niveau record de 84,85% des inscrits lors du premier tour de la législative partielle. Une abstention qui a d’ailleurs empêché la candidate Karine Lebon d’être directement élue alors qu’elle avait obtenu la majorité absolue (il faut représenter 25% des inscrits).
Depuis l’inversion du calendrier électoral en 2002 (depuis, les législatives se tiennent après la présidentielle), l’abstention aux législatives n’a cessé de croître. En 2017, au niveau national, elle a dépassé les 50% aux deux tours. À La Réunion, elle était de de 61,31% au premier tour (contre 53,1% en 2012), et de 60,70% au second tour (52,54% en 2012).
Si le désintérêt des administrés pour la vie politique est grandissant, cette année, la crise Covid vient ajouter à la démobilisation. On l’a d’ailleurs constaté lors des dernières municipales. De quoi fragiliser la légitimité des nos élus.