« Aujourd’hui, avec ce modèle social, les prestations n’avantagent pas la cohésion familiale. C’est comme si on disait : « on n’encourage pas un couple avec un enfant, on préfère encourager un parent isolé », mais ça ne veut pas dire qu’il faille enlever les aides aux parents seuls.
Il faut permettre à une femme qui touche l’API de continuer à toucher l’allocation parent isolé, mais que son compagnon, même s’il n’habite pas chez elle, puisse continuer à toucher son RSA sans qu’on lui coupe les allocations familiales. Voilà ce que je défends parce que ça permet à une famille de vivre avec 1.200 euros alors que, en réalité, une personne seule avec enfant vit avec 760 euros et qu’un bonhomme seul avec son RSA li viv’ avec 456 euros.
Si le gouvernement socialiste veut faire du social, nous lui demandons de permettre aux familles, je dis bien aux familles, de se construire. Le modèle social ne doit pas déconstruire la cellule familiale.
Ce modèle social doit aider à la construction d’une famille harmonieuse et c’est quand le bonhomme lé un côté et que la madame lé un côté que néna des violences intrafamiliales et que le band z’enfants après néna des problèmes et que tout cela crée des difficultés.
Voilà ce que je défends de manière forte et c’est ce que je vais dire au gouvernement et à M. Chérèque qui viendra à la Réunion : au lieu de paye le RSA à monsieur un côté et l’API à madame avec l’enfant de l’autre, permettez au couple de cumuler ces prestations sociales car c’est ainsi que les gens vivent bien. On vit avec 1.200 euros, mais vivre avec 700 euros, c’est vivre en dessous du seuil de pauvreté et c’est mettre les gens dans la précarité ».