
Le PDG de Leclerc dresse un constat très positif de l'arrivée de l'enseigne sur l'île. "Personne n'y croyais. Depuis que Leclerc est arrivé à La Réunion, nous avons été les moins chers du chariot-type presque sur toutes les versions. En plus, avec nous, le chariot est passé en un an, de décembre 2009 à aujourd'hui, de 111 euros à 101 euros chez Leclerc. Cela représente quand même une baisse de prix de 10 %, s'est-il satisfait.
"Les concurrents ont baissé de 15 %"
Dorénavant, le groupe souhaite poursuivre son développement et parvenir, d'ici 2015, à 20 magasins complètement renouvelés et modernes. L'objectif annoncé est de prendre des parts de marché et entraîner la concurrence dans la baisse des prix. "D'ici 2015, nous espérons atteindre les 20 % de parts de marché et entraîner les autres sur des indices de prix qu'ils ne connaissent pas encore", a précisé Michel Edouard Leclerc.
C'est maintenant la phase deux du développement à en croire le président du groupe. En clair : construire des vrais supermarchés plus grands. "Le groupe souhaite porter le combat Leclerc sur les prix, sur un plus grand nombre de gammes".
"On a tenu notre promesse de faire moins cher avec les outils qu'on avait. On investit dans des entrepôts et dans des circuits d'approvisionnement directement avec l'Asie. Cela prend un peu de temps mais nos ambitions sont confortées et on investit beaucoup", a conclu le PDG du groupe Leclerc.