Les transporteurs portent guère dans leur coeur la SRPP. Pourtant, en ce 14 février, le site de stockage d'essence de la fameuse société est resté à l'abri des turbulences. C'était sans compter sur l'initiative d'un seul et unique camioneur installé devant les grilles de la structure, dès 9 heures du matin si l'on en croit ses déclarations.
"Nous n'avons pas interpellé les médias", ajoute l'intéressé qui ne manque pas de promettre du renfort dans les minutes qui viennent. Il est alors 14h et la promesse tient déjà depuis deux heures de temps.
En guise de renfort, seuls deux autres engins à benne viendront se positionner comme il se doit. "Deux camions qui viennent de l'Est et du Nord", affirment les conducteurs. Malheureusement pour les manifestants, à cette heure-ci de l'après-midi, la direction de la SRPP a largement pris les devants. Un employé vient à la rencontre des manifestants dans une atmosphère collégiale.
"Deux camions citernes sont attendus". Ces derniers arrivent avec dix minutes d'intervalle. Venus pour un blocage "utile", les valeureux transporteurs doivent au contraire déplacer leurs propres 3 tonnes pour laisser entrer des camions citerne "vides" de la SRPP.
A 15h, les événements commencent à se bousculer du côté de la Providence où la table ronde tant attendue doit se tenir. Les conducteurs présents à la SRPP ne voudront dire mot : "On parlera à l'issue de la réunion".
L'opération de blocage du ravitailleur des stations-service aura été au bout du compte qu'une vaste opération de communication ou plus exactement un nouveau coup de pression de certains transporteurs sur ce site stratégique, rien de plus.
"Nous n'avons pas interpellé les médias", ajoute l'intéressé qui ne manque pas de promettre du renfort dans les minutes qui viennent. Il est alors 14h et la promesse tient déjà depuis deux heures de temps.
En guise de renfort, seuls deux autres engins à benne viendront se positionner comme il se doit. "Deux camions qui viennent de l'Est et du Nord", affirment les conducteurs. Malheureusement pour les manifestants, à cette heure-ci de l'après-midi, la direction de la SRPP a largement pris les devants. Un employé vient à la rencontre des manifestants dans une atmosphère collégiale.
"Deux camions citernes sont attendus". Ces derniers arrivent avec dix minutes d'intervalle. Venus pour un blocage "utile", les valeureux transporteurs doivent au contraire déplacer leurs propres 3 tonnes pour laisser entrer des camions citerne "vides" de la SRPP.
A 15h, les événements commencent à se bousculer du côté de la Providence où la table ronde tant attendue doit se tenir. Les conducteurs présents à la SRPP ne voudront dire mot : "On parlera à l'issue de la réunion".
L'opération de blocage du ravitailleur des stations-service aura été au bout du compte qu'une vaste opération de communication ou plus exactement un nouveau coup de pression de certains transporteurs sur ce site stratégique, rien de plus.

Seuls 2 camions citernes vides entreront dans l'enceinte de la SRPP dans l'après-midi