Emmanuel Macron contre Marine Le Pen au deuxième tour, pour certains c’est la douche froide. Soutien de Jean-Luc Mélenchon, le syndicaliste Max Banon a lui fait son choix. Il ne votera ni pour l’un ni pour l’autre, mais blanc. "Un vote blanc parce que je ne vais pas scier la branche sur laquelle je suis assis", a-t-il déclaré ce dimanche soir une fois les premières estimations dévoilées.
Le réveil a été particulièrement douloureux pour les militants "insoumis" qui ont décidé depuis hier de s’organiser sur Twitter. Avec le hashtag "#SansMoiLe7Mai", leur objectif est ici non pas de faire barrage au Front National mais d'exprimer leur désarroi à devoir choisir entre "la peste et le choléra".
Le réveil a été particulièrement douloureux pour les militants "insoumis" qui ont décidé depuis hier de s’organiser sur Twitter. Avec le hashtag "#SansMoiLe7Mai", leur objectif est ici non pas de faire barrage au Front National mais d'exprimer leur désarroi à devoir choisir entre "la peste et le choléra".

Entre "une candidate qui prône le racisme et la xénophobie" et un autre "à l'origine de la loi travail", le choix de Max Banon est fait depuis dimanche soir.
Le vote blanc compté pour la première fois dans une présidentielle
Pour la première fois, les votes blancs étaient décomptés lors d’une élection présidentielle. A La Réunion, à l’issue de ce premier tour 3,06 % des votants ont exprimé leur insatisfaction en glissant symboliquement une enveloppe vide ou un bulletin vierge dans l’urne. 3,55 % des votes exprimés ont été comptabilisés comme nuls.
Une forme de contestation en nette augmentation dans le département comme sur le reste du territoire national depuis quelques scrutins déjà. Depuis la loi du 21 février 2014, les bulletins blancs ne sont plus comptés avec les nuls et notés à part sur les procès verbaux. En revanche, ils n’entrent pas en compte dans les suffrages exprimés.
"Prendre ses responsabilités "
Un premier pas vers la reconnaissance mais encore insuffisant pour le secrétaire de la section CGTR-Sud. "Il faut fixer un seuil et si le vote blanc est majoritaire alors il faut revoter". Plusieurs pays notamment en Amérique du Sud ont fait ce choix. Scrutin annulé, élection invalidée en Colombie et interdiction pour les candidats qui y ont participé de se représenter, explique Max Banon.
En France, le président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages exprimés. Reconnaître le vote blanc nécessiterait donc une réforme constitutionnelle. "C’est d’ailleurs la 6e République et la constituante qui m’ont poussé à soutenir Mélenchon".
Dimanche, dans l'isoloir, il faudra donc faire un choix et "prendre ses responsabilités ", ajoute Max Banon. Il l'affirme, quel que soit le résultat, "le combat continue".
Pour la première fois, les votes blancs étaient décomptés lors d’une élection présidentielle. A La Réunion, à l’issue de ce premier tour 3,06 % des votants ont exprimé leur insatisfaction en glissant symboliquement une enveloppe vide ou un bulletin vierge dans l’urne. 3,55 % des votes exprimés ont été comptabilisés comme nuls.
Une forme de contestation en nette augmentation dans le département comme sur le reste du territoire national depuis quelques scrutins déjà. Depuis la loi du 21 février 2014, les bulletins blancs ne sont plus comptés avec les nuls et notés à part sur les procès verbaux. En revanche, ils n’entrent pas en compte dans les suffrages exprimés.
"Prendre ses responsabilités "
Un premier pas vers la reconnaissance mais encore insuffisant pour le secrétaire de la section CGTR-Sud. "Il faut fixer un seuil et si le vote blanc est majoritaire alors il faut revoter". Plusieurs pays notamment en Amérique du Sud ont fait ce choix. Scrutin annulé, élection invalidée en Colombie et interdiction pour les candidats qui y ont participé de se représenter, explique Max Banon.
En France, le président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages exprimés. Reconnaître le vote blanc nécessiterait donc une réforme constitutionnelle. "C’est d’ailleurs la 6e République et la constituante qui m’ont poussé à soutenir Mélenchon".
Dimanche, dans l'isoloir, il faudra donc faire un choix et "prendre ses responsabilités ", ajoute Max Banon. Il l'affirme, quel que soit le résultat, "le combat continue".