Le virus Ebola constitue actuellement la menace la plus grande pour la survie de grands singes, après la disparition estimée d’un tiers des gorilles et des chimpanzés dans le monde depuis les années 1990 à cause du virus.
L’épidémie d’Ebola en Afrique occidentale a tué environ 8.650 personnes, selon des données de l’OMS, et semble manquer le pas, alors que l’on commence à pratiquer des vaccinations à grande échelle.
Mais les défenseurs de l’environnement suggèrent de vacciner également les gorilles et les chimpanzés pour mettre un terme à la menace qui pèse également sur nos cousins les plus proches.
Un rapport écrit par une scientifique canadienne précise que « les éruptions d’Ebola sont peu fréquentes, mais beaucoup de populations de la faune et de la flore sont sans surveillance. Dans ces conditions, l’infection d’un seul membre d’espèces animales comme les chimpanzés peut mener à la diffusion du virus au niveau de toute la population, particulièrement si les carcasses ne sont pas ramassées ou si elles sont transportées par d’autres animaux« .
Selon WWF, une éruption du virus Ebola en 1994 dans Mikébé, dans le Nord du Gabon, « a anéanti la population entière de ce qui est considéré comme la deuxième plus grande population protégée de gorilles et des chimpanzés dans le monde« .