Qui ne tente rien n’a rien. Et L.M, 37 ans, détenu depuis 2017 au centre pénitentiaire à Saint-Pierre ne lâche rien. [Condamné à 17 ans de réclusion criminelle]urlblank:https://www.zinfos974.com/Le-serial-violeur-aux-57-000-cliches-condamne-a-17-ans-de-reclusion-criminelle_a145863.html par la cour criminelle il y a un an, il a décidé de faire appel de la décision.
Il la viole puis lui ramène son sac
Une jeune femme porte plainte en 2016 après avoir été violée chez elle en pleine nuit par un inconnu. Menacée avec un couteau, elle subit le viol puis est contrainte de se brosser les dents alors que son agresseur lave la chambre à la javel. Il disparaît ensuite dans la nature.
Quelques semaines plus tard, son sac à main disparaît de chez elle. C’est un homme qui le lui ramènera le lendemain. Elle le reconnaît comme étant son violeur. Ce dernier ne sera interpellé que plusieurs mois plus tard, en mars 2017. Et c’est bien son ADN qui avait été retrouvé à Terre-Sainte, malgré le nettoyage à la javel.
Viols en série, des milliers de photos pédopornographiques
Il est alors également accusé d’avoir violé des femmes et jeunes filles de son entourage. Des photos pornographiques d’enfants ainsi que de filles dans des vestiaires de complexes sportifs sont aussi trouvées sur une clé USB en sa possession. 57000 photos en tout. Des faits qui auraient eu lieu entre 2015 et 2017.
Mais L.M les conteste : il s’agirait d’un complot. Il entretiendrait plusieurs relations simultanées et ça ne plairait pas. Pour la clé USB, il l’aurait trouvée par terre. C’est pour cela, sûrement, qu’il a fait appel de la décision. Le procès en appel devant les Assises est prévu pour avril 2021.
Le parquet a donc demandé une prolongation de sa détention provisoire jusqu’à cette date. Restera-t-il en prison jusqu’en avril ? Oui. La chambre de l’instruction a écouté ses explications ce mardi et a décidé, sans grande surprise, de le maintenir en détention.
L’avocate générale rappelle que la fréquence des faits ainsi que la vulnérabilité des victimes entraînent un risque trop important de réitération. Elle précise recevoir de nombreux courriers du condamné, contenant des versions diverses et variées d’aveux, de démentis et autres explications floues.