Dans un avis relatif aux bénéfices-risques publié le 4 janvier, le HCSP (Haut conseil de la santé publique) déconseille aux professionnels de santé de proposer la cigarette électronique comme outil de sevrage tabagique. L’organisme consultatif estime que les connaissances fondées sur les preuves sont insuffisantes pour les SEDEN (système électronique de délivrance de la nicotine).
"Ainsi, les professionnels de santé qui accompagnent un fumeur dans une démarche de sevrage tabagique se doivent d’utiliser des traitements médicamenteux ou non ayant prouvé leur efficacité", est-il précisé dans le texte. Cela fait notamment référence aux patchs et aux gommes à la nicotine, voire à l’acupuncture.
Protéger les jeunes
Le HCSP veut également maintenir les jeunes le plus éloignés possible des SEDEN. Il rappelle que l’initiation au tabac ou aux cigarettes électroniques est à retarder au maximum. C’est pourquoi le maintien de l’interdiction de vente aux mineurs est recommandé.
Cet avis relatif aux bénéfices-risques de la cigarette électronique est une actualisation de sa position de février 2016. Lors de son avis de l’époque, l’organisme avait considéré que les cigarettes électroniques pouvaient "être considérées comme une aide pour arrêter ou réduire la consommation de tabac".
Cette actualisation provoque quelques divisions dans la communauté médicale. Certains spécialistes de l’addiction estiment que les SEDEN sont moins dangereux que le tabac. L’OMS a répété en juillet dernier que les cigarettes électroniques devaient être réglementées, car elles pouvaient être "dangereuses".
"Ainsi, les professionnels de santé qui accompagnent un fumeur dans une démarche de sevrage tabagique se doivent d’utiliser des traitements médicamenteux ou non ayant prouvé leur efficacité", est-il précisé dans le texte. Cela fait notamment référence aux patchs et aux gommes à la nicotine, voire à l’acupuncture.
Protéger les jeunes
Le HCSP veut également maintenir les jeunes le plus éloignés possible des SEDEN. Il rappelle que l’initiation au tabac ou aux cigarettes électroniques est à retarder au maximum. C’est pourquoi le maintien de l’interdiction de vente aux mineurs est recommandé.
Cet avis relatif aux bénéfices-risques de la cigarette électronique est une actualisation de sa position de février 2016. Lors de son avis de l’époque, l’organisme avait considéré que les cigarettes électroniques pouvaient "être considérées comme une aide pour arrêter ou réduire la consommation de tabac".
Cette actualisation provoque quelques divisions dans la communauté médicale. Certains spécialistes de l’addiction estiment que les SEDEN sont moins dangereux que le tabac. L’OMS a répété en juillet dernier que les cigarettes électroniques devaient être réglementées, car elles pouvaient être "dangereuses".