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Le tribunal laisse Huguette Bello et Témoignages dos à dos

Huguette Bello et le journal Témoignages devront encore patienter. Le tribunal correctionnel a décidé de reporter, en ce début d’après-midi, sa décision au 11 décembre dans l’affaire d’injure publique publiées dans les colonnes du journal à l’égard de l’élue. Le dépôt de plainte de la première à l’égard de l’organe de presse avait été la […]

Ecrit par – le mardi 23 octobre 2012 à 15H51

Huguette Bello et le journal Témoignages devront encore patienter. Le tribunal correctionnel a décidé de reporter, en ce début d’après-midi, sa décision au 11 décembre dans l’affaire d’injure publique publiées dans les colonnes du journal à l’égard de l’élue. Le dépôt de plainte de la première à l’égard de l’organe de presse avait été la concrétisation de la fracture politique entre Huguette Bello et le PCR lors des législatives.

Dans son édition du vendredi 8 juin 2012, le journal s’était lâché dans sa rubrique « Alon filozofé ». Dans un article signé Roger Orlu, la députée-maire de Saint-Paul est dépeinte comme « une politicienne égocentrique qui trahit son peuple. »

Les mots qui provoqueront la plainte sont plus caractérisés : « Cela me fait penser aux collaborateurs des nazis qui, dans la France occupée de 1940 à 1945, dénonçaient les résistants et les juifs », publie Témoignages.

Sans tarder, la députée nouvellement réélue, porte plainte pour injure publique. Dans un communiqué faisant suite à la publication de Témoignages, Huguette Bello avait mis un peu plus de distance entre le journal historique de son ancien parti et elle.

« Cette ignoble comparaison validée et publiée par Témoignages révèle le fond de l’âme de ceux qui la profèrent et de ceux qui la publient. Que le recours à de tels procédés se fasse sous l’égide de la philosophie témoigne de l’ignorance et de la bassesse de ses auteurs » écrit-elle. 

Plus loin : « La publication de ces propos atteste d’une dérive très grave et montre à quel point l’organe officiel du PCR s’affranchit des règles déontologiques qui, dans toutes les démocraties, interdisent la calomnie et la diffamation, en sorte que le métier de journaliste ne soit jamais confondu avec l’activité des propagandistes. Cette transgression de la loi, ce mépris radical du respect le plus élémentaire constituent un péril pour la société réunionnaise. Ces dérives doivent être dénoncées et condamnées. Elles seront combattues sans faiblesse ».

 

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