Revenir à la rubrique : Société

Le très compliqué démontage du vieux pont de la Rivière des Galets

Avec la livraison du nouveau pont, l’ancien pont de la Rivière des Galets doit être démonté dans les prochains mois. Une opération bien plus complexe qu’il n’y paraît, car la présence de plomb et d’amiante présente un risque élevé de pollution de l’air et de l’eau.

Ecrit par zinfos974 – le mardi 26 janvier 2021 à 12H00

Chaque enfant pourra le confirmer : démonter un objet est toujours plus facile que le remonter. Mais dans le cas du vieux pont de la Rivière des Galets, l’opération s’avère bien plus complexe qu’on pourrait l’imaginer. La faute principalement à la présence de plomb et d’amiante dans la structure. La préfecture vient de donner la feuille de route environnementale à respecter dans le très précautionneux démontage du vieil ouvrage.

La première étape ne sera pas la plus compliquée puisqu’il s’agira des éléments non structurels à l’exception des garde-corps et de l’enrobé. La deuxième étape consistera à retirer la conduite d’eau potable et la passerelle métallique qui y sont greffées.

C’est lors de l’étape suivante, consistant à la découpe des enrobés, que se présentent les premières difficultés. Cette phase devra se faire sous confinement, c’est-à-dire qu’une étanchéité à l’air et l’eau devra être assurée. L’eau utilisée ne pourra pas être directement rejetée dans la nature et devra être traitée pour éviter toute pollution du milieu naturel.

Une fois cette partie de sécurisation effectuée arrivera la découpe par tronçon. Les morceaux découpés seront amenés dans un hangar totalement étanche à l’air et l’eau pour le désamiantage et le déplombage. Les filtres et particules filtrées seront envoyés dans un centre de traitement autorisé pour déchets dangereux. Les pièces métalliques et en béton ne pourront être évacuées vers l’atelier de tri qu’une fois exempts de toute trace d’amiante ou de plomb. 

Une fois cette étape réalisée vient la démolition des appuis et de la remise en état du site. Les piles seront démontées jusqu’à un mètre de profondeur. Le lit de la rivière s’affaissant, chaque fois qu’un phénomène hydraulique majeur aura lieu, une inspection se fera au niveau des fondations. En cas de mise à nue des fondations, les travaux seront menés pour les faire descendre à nouveau à un mètre sous le niveau du terrain.

Une fois toutes ces opérations achevées, une attention particulière sera portée sur la remise en état du lieu et des opérations de rebouchage seront systématiquement effectués. Une étude paysagère sera également effectuée.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Pas de remise gracieuse pour les 477.885 euros réclamés à l’ancien comptable public de la Région

L’affaire a semé le trouble chez les élus de la Région, ce jeudi matin. Alors que la majorité régionale avait choisi de s’abstenir, deux seules voix de l’opposition ont suffi pour faire échec à la demande de remise gracieuse de l’ancien payeur régional Ahmed Abdallah. Le frère de l’ancien DGS de la Région Mohamed Ahmed devra donc bien s’acquitter de la somme de 477.885 euros réclamée par la Cour des comptes.

Débrayage des préparateurs en pharmacie au CHOR

Une vingtaine de préparateurs en pharmacie hospitalière ont manifesté leur colère ce jeudi et ont pris part au mouvement de grogne nationale. Ils demandent notamment une révision des échelons et l’officialisation du diplôme d’État.

«  La disparition d’Air Austral constituerait une perte sèche pour l’économie réunionnaise à hauteur de 100 millions d’euros »

L’assemblée plénière de la Région, réunie en petit comité ce jeudi matin, a voté à l’unanimité un prêt d’un montant maximal de 5 millions d’euros à la compagnie Air Austral, qui fait face à d’importantes difficultés de trésorerie. Le conseiller de la majorité Wilfrid Bertile a toutefois regretté l’abandon par la compagnie aérienne de son ambition originelle de participer au désenclavement régional.