
Photo : Facebook Ericka Bareigts
Il y a quelques semaines, nous vous relations les pratiques cruelles perpétrées sur les animaux par des groupes de jeunes, voire d'enfants, sur le chef-lieu. Des faits que dénoncent depuis des mois des bénévoles témoins de ces actes de cruauté.
Après avoir alerté et sollicité la municipalité dionysienne, des membres actifs et associatifs de la cause animale ont obtenu une rencontre ce lundi. Autour de la table : la maire Ericka Bareigts ainsi que des membres de la Cinor et de la police municipale. L'occasion d'évoquer les maltraitances mais aussi de manière plus générale le problème de l'errance.
"On a proposé des brigades animalières ainsi qu'un registre animalier dédié au chef-lieu. Nous avons aussi proposé une application développée par une start-up qui mettrait en lien tous les acteurs, permettrait de faire une estimation de la population de chiens mais aussi de modéliser la transmission des maladies zoonotiques, en partenariat avec le Cirad", explique Cécile Squarzoni, vétérinaire épidémiologiste et bénévole, pour qui il s'agit là d'une opportunité pour la mairie de se montrer innovante.
L'idée est aussi de diffuser dans les écoles une mallette pédagogique pour sensibiliser les marmailles au bien-être animal. Un projet qui s'inscrirait dans le cadre du projet d"école du bonheur" voulu par la maire. "Elle était très enthousiaste sur le sujet", commente la vétérinaire.
"L'association Animovergne a aussi fait part du manque cruel de refuge, la municipalité pourrait mettre à disposition un terrain pour les animaux en attente d'être adoptés", précise la bénévole.
Construire des solutions
Sur le dossier concernant la torture, la police municipale a rappelé la nécessité pour les témoins de signaler les faits. "On a appris que des actions avaient été effectuées et que des chiens qui allaient être torturés avaient été récupérés", rapporte Cécile Squarzoni.
Le lien entre les violences subies par les enfants et leurs actes violents envers les animaux a également été évoqué, tout comme le fait établi que les violences envers les animaux précèdent bien souvent des violences envers les personnes.
De son côté, la maire de Saint-Denis s'est félicitée d'une rencontre jugée constructive. "Nous avons eu un échange de qualité avec un ensemble de propositions concrètes qui nous permettront, chacun dans notre champ de compétences, de construire les solutions les plus efficaces possible", commente Ericka Bareigts.
Une nouvelle table ronde sur ce dossier devrait se tenir la semaine prochaine.
Après avoir alerté et sollicité la municipalité dionysienne, des membres actifs et associatifs de la cause animale ont obtenu une rencontre ce lundi. Autour de la table : la maire Ericka Bareigts ainsi que des membres de la Cinor et de la police municipale. L'occasion d'évoquer les maltraitances mais aussi de manière plus générale le problème de l'errance.
"On a proposé des brigades animalières ainsi qu'un registre animalier dédié au chef-lieu. Nous avons aussi proposé une application développée par une start-up qui mettrait en lien tous les acteurs, permettrait de faire une estimation de la population de chiens mais aussi de modéliser la transmission des maladies zoonotiques, en partenariat avec le Cirad", explique Cécile Squarzoni, vétérinaire épidémiologiste et bénévole, pour qui il s'agit là d'une opportunité pour la mairie de se montrer innovante.
L'idée est aussi de diffuser dans les écoles une mallette pédagogique pour sensibiliser les marmailles au bien-être animal. Un projet qui s'inscrirait dans le cadre du projet d"école du bonheur" voulu par la maire. "Elle était très enthousiaste sur le sujet", commente la vétérinaire.
"L'association Animovergne a aussi fait part du manque cruel de refuge, la municipalité pourrait mettre à disposition un terrain pour les animaux en attente d'être adoptés", précise la bénévole.
Construire des solutions
Sur le dossier concernant la torture, la police municipale a rappelé la nécessité pour les témoins de signaler les faits. "On a appris que des actions avaient été effectuées et que des chiens qui allaient être torturés avaient été récupérés", rapporte Cécile Squarzoni.
Le lien entre les violences subies par les enfants et leurs actes violents envers les animaux a également été évoqué, tout comme le fait établi que les violences envers les animaux précèdent bien souvent des violences envers les personnes.
De son côté, la maire de Saint-Denis s'est félicitée d'une rencontre jugée constructive. "Nous avons eu un échange de qualité avec un ensemble de propositions concrètes qui nous permettront, chacun dans notre champ de compétences, de construire les solutions les plus efficaces possible", commente Ericka Bareigts.
Une nouvelle table ronde sur ce dossier devrait se tenir la semaine prochaine.