
La destruction de 22 hectares de forêts de bois de couleurs, fougères arborescentes et autres fanjans dans les hauts de Sainte-Marie, sur la colline de Moka, a été abondamment commentée sur les blogs et la presse écrite et parlée. En revanche, ce massacre de la nature effectué par M. Bernard de Palmas à l’aide de tractopelles et autres caterpillars n’a pas suscité de commentaires de la part des responsables politiques sainte-mariens.
Tout de même ! Il s’agit d’une destruction sciemment effectuée, après avertissements à deux reprises de l’ONF, depuis octobre 2012, par le sieur susnommé. Pour quelle finalité, M. de Palmas ? Pour étendre la zone d’élevage de vos cerfs et vos bovins ? Pour étendre vos terres ou en faciliter l’accès, puisqu’il apparaît que vous « n’auriez qu’élargi » les sentes d’accès ? Pour étendre vos zones de culture ? On ne sait pas et on se perd en supputations inutiles. Ce que l’on sait en revanche, c’est que vous avez étendu cette zone de défrichage dans le Parc National de la Réunion. C’est que vous avez détruit une bonne part de biodiversité dans cette forêt. Vous savez, la biodiversité, ce qui, dans une nature préservée, représente toute une variété d’organismes qui interagissent et fournissent des biens et des services vitaux aux humains. De l’eau propre, de l’air, de la nourriture, du carburant, des fibres, des produits médicinaux, des sols sains, des plantes nutritives. Bien que vous possédiez cette terre selon le cadastre, vous ne pouvez y faire ce que vous voulez. Un certain nombre de règlements, avant même l’existence du parc, devaient être respectés : personne ne peut faire n’importe quoi chez lui. Car en définitive, vous qui croyez posséder cette terre pour la transmettre à vos descendants, vous êtes en train de l’abîmer et vous allez leur léguer un patrimoine de moindre valeur. Cette terre là, vous ne la possédez pas, elle vous survivra, et vous n’en êtes que le locataire, quand bien même en seriez-vous propriétaire. Aussi mieux vaut la préserver.
Alors, où en êtes-vous sur ce dossier, qu’en dites-vous, responsables sainte-mariens, édiles, membres de la CINOR, membres du conseil municipal y compris de l’opposition, députée, sénateur ? 22 hectares représentent peu sur les 8721 de la commune, certes, mais il est des comportements qui ne méritent pas ce silence complice dans lequel vous vous enfermez. Hésiteriez-vous à tancer un des plus gros contribuables communaux ? Réagissez, que diable, et dites vers quel avenir vous envisagez de laisser La Réunion si vous laissez faire des actions de la sorte !
Tout de même ! Il s’agit d’une destruction sciemment effectuée, après avertissements à deux reprises de l’ONF, depuis octobre 2012, par le sieur susnommé. Pour quelle finalité, M. de Palmas ? Pour étendre la zone d’élevage de vos cerfs et vos bovins ? Pour étendre vos terres ou en faciliter l’accès, puisqu’il apparaît que vous « n’auriez qu’élargi » les sentes d’accès ? Pour étendre vos zones de culture ? On ne sait pas et on se perd en supputations inutiles. Ce que l’on sait en revanche, c’est que vous avez étendu cette zone de défrichage dans le Parc National de la Réunion. C’est que vous avez détruit une bonne part de biodiversité dans cette forêt. Vous savez, la biodiversité, ce qui, dans une nature préservée, représente toute une variété d’organismes qui interagissent et fournissent des biens et des services vitaux aux humains. De l’eau propre, de l’air, de la nourriture, du carburant, des fibres, des produits médicinaux, des sols sains, des plantes nutritives. Bien que vous possédiez cette terre selon le cadastre, vous ne pouvez y faire ce que vous voulez. Un certain nombre de règlements, avant même l’existence du parc, devaient être respectés : personne ne peut faire n’importe quoi chez lui. Car en définitive, vous qui croyez posséder cette terre pour la transmettre à vos descendants, vous êtes en train de l’abîmer et vous allez leur léguer un patrimoine de moindre valeur. Cette terre là, vous ne la possédez pas, elle vous survivra, et vous n’en êtes que le locataire, quand bien même en seriez-vous propriétaire. Aussi mieux vaut la préserver.
Alors, où en êtes-vous sur ce dossier, qu’en dites-vous, responsables sainte-mariens, édiles, membres de la CINOR, membres du conseil municipal y compris de l’opposition, députée, sénateur ? 22 hectares représentent peu sur les 8721 de la commune, certes, mais il est des comportements qui ne méritent pas ce silence complice dans lequel vous vous enfermez. Hésiteriez-vous à tancer un des plus gros contribuables communaux ? Réagissez, que diable, et dites vers quel avenir vous envisagez de laisser La Réunion si vous laissez faire des actions de la sorte !