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Le sexe ne connait pas la crise

A l’heure où la crise économique touche presque tous les secteurs, c’est loin d’être la débandade sur le marché du sexe. Les tarifs restent les mêmes. Sophie est une prostituée qui vend ses prestations à une clientèle très variée. Elle nous dévoile les dessous d’une affaire juteuse…

Ecrit par Karine Maillot – le lundi 12 janvier 2009 à 14H06

« 600 euros, toute la nuit, tout à lui », affirme Sophie qui vend ses services depuis plusieurs années sur la capitale. Selon la demande et l’affinité avec la clientèle, ses tarifs varient de 50 à 600 euros. « Je  suis disponible à tout moment. Les gens m’appellent quand ils ont une envie et ça peut être à n’importe quel instant dans la journée. En général, c’est pendant la pause déjeuner. Le soir, le point de rendez-vous est à côté de la gare routière. J’ai toujours autant de gens qui viennent me voir qu’en 2008. Je dirai même qu’ils y mettent  de plus en plus d’argent vu qu’ils veulent de moins en moins faire ça vite fait dans la voiture. Ils préfèrent aller à l’hôtel ».

D’une année à l’autre, Sophie n’a pas changé ses prix. « J’ai à peu près une quarantaine de clients par semaine et je n’ai pas eu de changement par rapport à l’année dernière. Nous sommes une vingtaine de filles tous les soirs. Une partie de ma clientèle est constituée d’hommes mariés. Ils veulent avoir avec moi ce que leurs femmes leur refusent. Ce n’est souvent qu’une fellation. Ils me disent que leurs femmes sont trop compliquées. Avec nous, c’est plus simple. On leur donne les plaisirs qu’ils veulent ».

Sophie n’est pas qu’une simple prostituée. Sans pour autant être une proxénète, elle met en relation les clients entre eux. « Parfois des hommes m’appellent pour trouver une autre femme pour la leur. J’ai aussi des femmes qui m’appellent pour trouver un homme pour leur mari. Dans ce cas, c’est la femme qui regarde ».

La clientèle du milieu est très variée. « Les gens qui viennent me voir sont autant des RMIstes que des hommes de loi. Dans le milieu du sexe, les barrières sociales peuvent tomber facilement. Ce sont souvent des gens ouverts. Je connais plein de gens bien placés, des directeurs, des avocats, des gens qui ont beaucoup de moyens. Il ne faut pas croire qu’il n’y a que des gens dépravés qui font l’amour à plusieurs ou qui trompent leurs femmes. Et puis, c’est cher d’entretenir une maîtresse.  Il m’arrive par ailleurs d’organiser des soirées privées, et là je trie les gens sur la volet en fonction des attentes… J’organise ce genre de soirées de A à Z environ deux fois par mois. Tout le monde sait qui sera présent. Parfois, je leur fais des surprises… J’accueille les gens dès le début de soirée. Ces personnes arrivent au fur et à mesure. Cela peut durer jusqu’à l’aube. Mais si les gens viennent vers moi facilement, c’est qu’ils savent que je sais être très discrète. Je peux croiser un client dans un restaurant et feindre de ne pas le connaître ».

 

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