Dans une région où le diabète fait des ravages, la nouvelle a de quoi inquiéter : le CHU manque de médecin néphrologue. Conséquence, le service de néphrologie du Sud va fermer le temps de recruter une nouvelle équipe. La difficulté est que cette pénurie de médecins néphrologues est nationale, cette période pourra donc durer plusieurs mois.
La prise en charge par le CHU des patients ayant une maladie rénale est maintenu, à l’aide d’une organisation impliquant les néphrologues présents dans l’équipe du Sud et un fort soutien par l’équipe des néphrologues du CHU Nord. Les urgences néphrologiques continueront à être prises en charge sans délai, en lien avec les réanimations. Les avis hyperspécialisés restent opérationnels, avec la possibilité d’un transfert dans le service de Néphrologie du Nord, lorsque ce sera nécessaire.
L’Unité d’hospitalisation de néphrologie sera transformée provisoirement en unité de médecine polyvalente avec le renfort de 2 médecins généralistes (en cours de recrutement), en prévoyant le transfert des patients les plus lourds relevant de l’hospitalisation de néphrologie vers l’unité d’hospitalisation de néphrologie du site Nord.
L’activité de dialyse est maintenue dans son fonctionnement normal pour les patients, 2 néphrologues se partageant les présences et astreintes. La permanence des soins est assurée par les astreintes des 2 néphrologues, qui peuvent être contactés pour les avis néphrologiques de l’hôpital et les dialyses urgentes tous les jours sauf le dimanche.
Le dimanche, les avis néphrologiques seront couverts par les néphrologues du CHU Nord, sauf pour les urgences de Dialyse qui resteront prises en charge au CHU Sud. L’équipe soignante des 2 unités est maintenue en l’état.