
6.750 salariés exercent dans les activités liées au tourisme, au 1er janvier 2011 à la Réunion. Pas de quoi s'enthousiasmer. Le poids du tourisme dans l'emploi total de notre Département est de l'ordre de 3,2%.
Premier constat donc, les efforts sont encore largement possibles. Autrement dit la Réunion a un potentiel économique qui n'attend qu'à être développé. A commencer par l'hébergement, premier employeur dans le tourisme et qui rencontre encore beaucoup de difficultés à s'émanciper. Non seulement le niveau d'emploi n'est toujours pas celui que l'on connaissait avant la crise sanitaire du chikungunya, mais l'offre hôtelière est toujours très faible au point que la Réunion est placée parmi les dernières régions françaises en la matière.
L'Insee constate notamment que malgré leur faible nombre, les structures haut de gamme (quatre ou cinq étoiles) sont les plus gros employeurs, et comptent chacune plus d'une centaine de salariés. Cette information n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd, "certains projets sont en cours mais on constate qu'il va falloir accentuer cette partie", a commenté le directeur de l'AFD (Agence Française du Développement), Marc Dubernet.
Un quart de l'emploi touristique dans les loisirs
Pour soutenir la progression de l'offre d'hébergement hôtelier, il a été rappelé que notre Département bénéficie de divers dispositifs. Europe et Région ont consacré en moyenne 500.000 euros d'aide cumulée, entre 2007 et 2013, pour 16 opérations de créations, d'extensions ou de rénovations d'hôtels.
L'Ouest de l'île est particulièrement visé ici. Principale pourvoyeuse de touriste de l'île, cette partie du territoire a été fortement touchée par l'épisode chikungunya mais demeure toujours la plus attractive. Début 2011, quatre salariés du tourisme sur 10 travaillent dans l'Ouest, soit 2.630 personnes. Si le Sud se développe et grappille du terrain sur le Nord, les disparités entre territoires demeurent fortes, à commencer par l'Est de l'île qui ne fait que voir passer les touristes…
Pour se balader sur l'île, ces derniers privilégient la location de voitures. L'emploi salarié s'y est largement stabilisé - 340 salariés - alors que le transport par bus de tourisme a lui nettement progressé - 290 salariés -. L'emploi salarié progresse également dans l'aérien, on estime qu'un tiers des emplois dans l'activité aérienne sont générés par le tourisme.
Par ailleurs, les loisirs considérés comme touristiques occupent 1590 salariés début 2011 et représentent un quart de l'emploi touristique. Grâce à la mise en place de grands festival (à l'instar du Sakifo), les emplois liés aux activités de culture et spectacle ont presque quadruplé en 5 ans !
Bilan, les trois secteurs définis comme stratégiques, l'hébergement, le transport aérien et les activités récréatives sont des secteurs qui sont encore loin d'avoir joué toutes leurs cartes. Avec ses 471.000 touristes en 2011, la Réunion a du pain sur la planche. L'île Maurice en comptait 965.000 sur la même période...
Premier constat donc, les efforts sont encore largement possibles. Autrement dit la Réunion a un potentiel économique qui n'attend qu'à être développé. A commencer par l'hébergement, premier employeur dans le tourisme et qui rencontre encore beaucoup de difficultés à s'émanciper. Non seulement le niveau d'emploi n'est toujours pas celui que l'on connaissait avant la crise sanitaire du chikungunya, mais l'offre hôtelière est toujours très faible au point que la Réunion est placée parmi les dernières régions françaises en la matière.
L'Insee constate notamment que malgré leur faible nombre, les structures haut de gamme (quatre ou cinq étoiles) sont les plus gros employeurs, et comptent chacune plus d'une centaine de salariés. Cette information n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd, "certains projets sont en cours mais on constate qu'il va falloir accentuer cette partie", a commenté le directeur de l'AFD (Agence Française du Développement), Marc Dubernet.
Un quart de l'emploi touristique dans les loisirs
Pour soutenir la progression de l'offre d'hébergement hôtelier, il a été rappelé que notre Département bénéficie de divers dispositifs. Europe et Région ont consacré en moyenne 500.000 euros d'aide cumulée, entre 2007 et 2013, pour 16 opérations de créations, d'extensions ou de rénovations d'hôtels.
L'Ouest de l'île est particulièrement visé ici. Principale pourvoyeuse de touriste de l'île, cette partie du territoire a été fortement touchée par l'épisode chikungunya mais demeure toujours la plus attractive. Début 2011, quatre salariés du tourisme sur 10 travaillent dans l'Ouest, soit 2.630 personnes. Si le Sud se développe et grappille du terrain sur le Nord, les disparités entre territoires demeurent fortes, à commencer par l'Est de l'île qui ne fait que voir passer les touristes…
Pour se balader sur l'île, ces derniers privilégient la location de voitures. L'emploi salarié s'y est largement stabilisé - 340 salariés - alors que le transport par bus de tourisme a lui nettement progressé - 290 salariés -. L'emploi salarié progresse également dans l'aérien, on estime qu'un tiers des emplois dans l'activité aérienne sont générés par le tourisme.
Par ailleurs, les loisirs considérés comme touristiques occupent 1590 salariés début 2011 et représentent un quart de l'emploi touristique. Grâce à la mise en place de grands festival (à l'instar du Sakifo), les emplois liés aux activités de culture et spectacle ont presque quadruplé en 5 ans !
Bilan, les trois secteurs définis comme stratégiques, l'hébergement, le transport aérien et les activités récréatives sont des secteurs qui sont encore loin d'avoir joué toutes leurs cartes. Avec ses 471.000 touristes en 2011, la Réunion a du pain sur la planche. L'île Maurice en comptait 965.000 sur la même période...