
La tribunal administratif de Saint-Denis a rejeté la demande de Corsair visant à "suspendre par référé les délibérations de la Région et du Département permettant la recapitalisation d'Air Austral au travers de la Sematra", relate le Jir.
Pour recapitaliser la compagnie Air Austral, la Région et le Département avaient injecté plus de 60 millions d'euros dans le capital de Sematra. La participation de Sematra dans le capital a ainsi bondi, passant de "46,7% à plus de 95%", précise le journal.
Corsair a intenté une action en justice, estimant qu'Air Austral a obtenu une aide de l'Etat dans sa recapitalisation. Une recapitalisation illégale pour Sylvain Bosc, directeur général adjoint de Corsair à la Réunion. Pour le dirigeant, le dossier aurait du être soumis à la Commission européenne, comme il l'expliquait à Zinfos le 14 août dernier (lire notre article ).
Les pouvoirs publics, défendus par Me Henri Savoie, ont fait valoir que "la demande de référé suspensive était irrecevable dans la mesure où la délibération du conseil régional avait été éxécutée et que l'augmentation de capital s'était déjà faite", rapporte le Jir. Des arguments qui ont visiblement été entendus par le tribunal, qui a débouté la compagnie Corsair.
Parallèlement à cette procédure, Corsair a intenté une action en justice afin d'obtenir "l'annulation des délibérations des deux collectivités. Elle suit son cours mais ne sera pas jugée avant plusieurs mois".
Pour recapitaliser la compagnie Air Austral, la Région et le Département avaient injecté plus de 60 millions d'euros dans le capital de Sematra. La participation de Sematra dans le capital a ainsi bondi, passant de "46,7% à plus de 95%", précise le journal.
Corsair a intenté une action en justice, estimant qu'Air Austral a obtenu une aide de l'Etat dans sa recapitalisation. Une recapitalisation illégale pour Sylvain Bosc, directeur général adjoint de Corsair à la Réunion. Pour le dirigeant, le dossier aurait du être soumis à la Commission européenne, comme il l'expliquait à Zinfos le 14 août dernier (lire notre article ).
Les pouvoirs publics, défendus par Me Henri Savoie, ont fait valoir que "la demande de référé suspensive était irrecevable dans la mesure où la délibération du conseil régional avait été éxécutée et que l'augmentation de capital s'était déjà faite", rapporte le Jir. Des arguments qui ont visiblement été entendus par le tribunal, qui a débouté la compagnie Corsair.
Parallèlement à cette procédure, Corsair a intenté une action en justice afin d'obtenir "l'annulation des délibérations des deux collectivités. Elle suit son cours mais ne sera pas jugée avant plusieurs mois".