[Nous vous en parlions ce matin]urlblank:https://www.zinfos974.com/St-Denis-Deux-hommes-blesses-a-l-arme-blanche-a-un-arret-de-bus_a171505.html , cette agression aurait pu être dramatique. Ce mardi à 19H50, un contrôleur de bus du réseau Citalis est amené à contrôler des passagers lorsque l’affaire tourne au vinaigre.
Il demande à quatre passagers de descendre du bus. Ces derniers voyagent sans titre de transport. Le groupe fait mine de partir lorsque l’un d’entre eux revient sur ses pas, prêt à régler ses comptes. L’un de ses acolytes revient à la charge également.
Le passager blesse son vis-à-vis à l’aide d’un couteau. Le contrôleur est sérieusement touché à la main. Fort heureusement, l’agression a lieu à l’arrêt ZEC Chaudron, situé à trente mètres du dépôt de la Sodiparc, rue Gabriel de Kerveguen.
Des collègues au contrôleur agressé interviennent pour désarmer l’agresseur. Ils sont eux aussi blessés dans leur tentative de maîtriser l’excité. Un deuxième contrôleur est lui aussi blessé à la main, certes moins gravement, et un troisième, lui aussi contrôleur, est touché par la lame du couteau au niveau du torse.
« Fort heureusement, avec les températures hivernales, ce collègue portait un pull, ce qui a atténué sa blessure. Il s’en sort avec une petite entaille », précise Nicolas Rupert, directeur général délégué de la Sodiparc. Il salue d’ailleurs la courageuse intervention de l’équipe de contrôleurs sans laquelle le scénario aurait été tout autre. L’arrêt de bus « ZEC Chaudron » n’est pas connu pour être un arrêt problématique, selon la direction. Il se trouve en effet dans la zone économique, à deux pas de la Nordev, sur un axe très passant.
Les quatre passagers ont été interpellés. Celui qui a porté les coups de couteau a été admis à l’hôpital de Bellepierre avant d’être dirigé vers le commissariat. Il aurait été légèrement blessé lorsqu’il a été maîtrisé.
Selon les témoignages des contrôleurs, le groupe d’individus sorti du bus sans titre de transport n’était pas dans un état normal. L’enquête devra déterminer, après résultat des analyses toxicologiques, s’ils avaient effectivement consommé de l’alcool ou des stupéfiants.